« C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité » …
Pour commencer, lorsqu’on vous dit Neil Armstrong ou encore Apollo 11, ça vous parle forcément, nous n’avons aucun de doute là-dessus.
Pour autant, si je vous dis Margaret Hamilton, ça ne vous dira surement pas grand-chose. Cependant, si l’Homme a pu accomplir l’un des plus grands exploits : marcher sur la Lune, c’est grâce à ce génie et à ses prouesses.
Elle réalise des études de mathématiques et obtient sa licence à 21 ans.
Margaret rejoint le fameux MIT en 1960, pour travailler sur un projet secret de la Défense Américaine.
C’est en 1963, qu’elle travaille sur les logiciels embarqués des navettes de la NASA. Ces logiciels permettront à la mission Apollo 11 d’être un véritable succès historique.
Sur cette photo emblématique, la savante est devant l’intégralité du code du programme gérant l’ordinateur de la mission. Ecrit par elle et son équipe à la main.
Elle mit en place un système de priorisation des taches, qui fut vital pour la mission Apollo 11.
Car, tenez-vous prêt, 3 minutes seulement avant que le module atteigne la surface de la Lune, des alarmes répétées se déclenchent. Afin de signaler une saturation de l’ordinateur de bord. De plus, l’ordinateur de navigation et celui de pilotage se transmettaient des ordres complètement contradictoires. Son système a permis aux ordinateurs de ne pas perdre la tête et ainsi de réussir l’alunissage.
C’est donc, grâce à son système de priorisation des tâches, que la mission fut un succès.
Dans une Amérique conservatrice des années 60, Margaret sort du stéréotype de la femme qui se résume à élever les enfants et s’occuper du foyer.
Pourtant, elle n’hésitait pas à emmener sa fille de 4 ans dans les laboratoires du MIT.
Bien qu’elle aimait l’esprit d’équipe qui régnait dans les couloirs du MIT, Margaret a dû faire face au sexisme normalisé de l’époque. (Oui, nous aussi ça nous révolte.)
De ce fait, elle n’est que très peu mise en avant et très peu féliciter.
De plus, c’est à l’âge de 80 ans qu’elle recevra la médaille présidentielle de la liberté de la part de Barack Obama lui-même.
C’est pourquoi, nous mettons aujourd’hui à l’honneur ce génie de l’informatique, véritable pionnière de la technologie.