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SEA, SEO & SEM…

Consultant SEO

Lorsque vous commencez pour la première fois une campagne de référencement, ou de webmarketing, vous vous retrouvez face à plusieurs acronymes : SEM, SEO, SEA, SMO… Il n’est pas simple de s’y retrouver dans ces différentes techniques proches mais cependant éloignées. Il y a un point commun dans ces techniques : SE, pour Search Engine ou Moteur de Recherche (Google, Bing, Qwant…) en français.

Le SEA : Search Engine Advertising

Le SEA est une technique pour amener des visiteurs sur votre site, via la publicité. Celles-ci peuvent être, par exemple :

  • les premiers résultats que l’on retrouve sur les moteurs de recherche
  • les publicités affichées sur différents sites ou réseaux sociaux
  • les annonces pendant des vidéos Youtube

Il existe ensuite différentes méthodes comme le CPC (Coût Par Clic, vous payez quand un visiteur arrive sur votre site) ou le CPM (Coût Pour Mille, vous payez tous les mille affichages de votre publicité). Puis chacune des méthodes fonctionne par un système d’enchère : plus vous payez par rapport à vos concurrents, plus votre site sera visible.

L’avantage du SEA est qu’il donne des résultats rapidement visible, mais si vous l’arrêtez, votre taux de visite va descendre en flèche.

Le SEO : Search Engine Optimization

Si le SEA peut se rapprocher du marketing traditionnel (cela ne reste que des publicités que l’on paie pour être visible), le SEO n’est dédié qu’à internet. Avec le SEO, nous recherchons à faire remonter votre site dans les premières pages des moteurs de recherche.

Comment cela fonctionne ? Difficile à dire sans être trop technique, mais c’est un ensemble de méthodes pour « plaire » à l’algorithme de google. En plus celui-ci évolue constamment… Il y aurait plus de 2000 critères ! On peut cependant en retenir quelques-uns:

  • se concentrer sur un mot-clef par page
  • faire attention à votre orthographe et à votre grammaire
  • être clair et précis
  • ne pas copier/coller le contenu d’un autre site
  • avoir des liens externes vers votre site

Et oui, « spammer » un mot-clef sur une page (en blanc sur fond blanc…) ne fonctionne plus, bien au contraire, cela peut vous faire descendre !

L’avantage du SEO est qu’il est durable, une fois que vous êtes dans les premiers résultats, vous y restez. Cependant, cela peut prendre du temps en fonction de vos concurrents.

Le SMO : Social Media Optimization

Encore trop souvent délaissé, le SMO est votre présence sur les réseaux sociaux. Attention, il ne suffit pas d’avoir une page Facebook et de la laisser à l’abandon : il faut aussi la rendre active, en postant régulièrement et en répondant aux messages. En moyenne, il est bon d’être présent sur deux réseaux sociaux avec une activité régulière.

Et le SEM ? Le Search Engine Marketing

Le SEM signifie, littéralement, le marketing sur les moteurs de recherche. Ce qui peut se simplifier par : le référencement. C’est donc le regroupement de toutes les autres techniques que nous venons de voir. Nous vous aidons à mettre en place vos campagnes de webmarketing, dans notre section dédiée.

Wladimir Lapostolle

Qu’est-ce que le « Growth Hacking » ?

Littéralement, le « Growth Hacking » signifie « piratage de croissance », cependant cela n’a rien à voir avec des techniques de malversation. Au contraire, il fait partie du marketing moderne en allant beaucoup plus loin. En rejetant la prospection agressive du marketing, il cherche à plaire aux clients avant de rechercher le bénéfice.

Pourquoi un nom mi-marketing mi-technique ?

En 2010, son créateur, Sean Ellis, souhaitait mettre à profit ses compétences en informatique au service du marketing. Un bon « Growth Hacker » doit alors être compétent dans plusieurs domaines :

  • le marketing, qui reste la base du concept
  • en analyse de données
  • en SEO (Search Engine Optimization) pour être au courant des nouveautés sur le référencement
  • en culture web, afin d’être à jour sur les nouveautés
  • en développement pour mettre au point de nouvelles fonctionnalités
  • mais aussi en psychologie sociale, en anthropologie… pour certains, afin de s’intéresser aux attentes et aux habitudes du public

Le « Growth Hacking » est donc un ensemble de plusieurs techniques issues de différents univers, afin de mieux s’adapter à l’évolution d’internet.

En détail, ça consiste en quoi ?

Le « Growth Hacking » tourne autour d’un système de tunnel : la matrice AARRR. Celle-ci se décompose en 5 étapes :

  • l’Acquisition, cette étape est la même qu’en marketing traditionnel. Vous recherchez à avoir des visiteurs sur votre site. Le marketing s’en occupe et met en place des méthodes pour améliorer vos performances. La première page que vos visiteurs voit est donc primordiale. Si elle ne possède pas les éléments attendus (informations, contact…) vos visiteurs repartiront.
  • l’Activation, à partir de cette étape nous ne rentrons plus dans le domaine du marketing, qui se contente d’amener des clients sur votre site. Maintenant, nous cherchons à le faire participer et à rester. C’est pourquoi il est primordial d’appeler votre visiteur à l’action, en le faisant cliquer sur un lien de contact, découvrir une offre, s’inscrire à une newsletter…
  • la Rétention, votre visiteur a aimé votre site, il a même réalisé une action (ou plusieurs sur votre site). C’est maintenant à vous de lui montrer que vous l’aimez en lui proposant des mises à jours, des articles réguliers, des offres promotionnelles, organiser des événements…
  • le Revenu, votre visiteur se plaît sur votre site, il s’y sent bien. Il devient client en effectuant un achat.
  • le Referral, vos clients deviennent maintenant vos ambassadeurs. Ils ont l’habitude de venir sur votre site, voir faire des achats, ils vous font confiance. Leur parole sur les réseaux sociaux est un signe de qualité pour leurs amis, qui passent alors en étape d’Acquisition.

Aucune de ces étapes ne doit être mise de côté, chacune est indispensable à la suivante.

C’est bien sympa d’expliquer tout ça, mais cela fonctionne ?

Voici quelques exemples connus, vous pouvez vous en inspirer pour lancer une entreprise (ils ont tous commencé avec peu de budget) :

  • Youtube a permis aux vidéastes d’insérer leurs vidéos sur leurs propres sites ou blogs. La popularité de Youtube a démarré tout de suite en flèche.
  • Spotify partageait sur Facebook la musique que vous écoutiez (avec un lien vers leur site bien entendu). Vos amis étaient alors invités à faire de même.
  • DropBox offrait gratuitement de l’espace de stockage en invitant vos amis à créer un compte.
  • Hotmail qui plaçait comme signature « PS : I love you. Get your free E-mail at Hotmail ». Technique simple mais diablement efficace, Apple a réutilisé la même technique avec l’Iphone.
  • Twitter, donc les inscriptions ne décollait pas, a eu l’idée de proposer des personnes à suivre dès la fin de l’inscription. Faisant ainsi vivre votre fil d’actualité.

Ils ne vous restent plus qu’à vous lancer !

Wladimir Lapostolle