L’identité numérique est l’ensemble des traces numériques que l’on laisse sur internet. Au fil des navigations, les moteurs de recherche comme Google collectent et rendent publiques ces traces. Il est donc impératif de pouvoir évaluer sa propre identité numérique et de travailler dessus afin de la rendre meilleure. On appelle e-réputation l’image d’un individu renvoyée sur internet.
L’identité numérique se crée ainsi à partir des traces numériques laissées sur internet. En tout, il existe trois types de traces : les traces volontaires, les traces involontaires et les traces héritées.
Les traces volontaires sont toutes les données qui concernent un internaute qu’il a lui-même publié. Par exemple, le profil qu’a rempli un utilisateur sur les réseaux sociaux est une trace volontaire. Il en va de même pour tout type de commentaire qu’il aurait posté par le passé. Et cela comprend les blogs, les annonces (emploi ou vente) et les CV qui sont des exemples parmi tant d’autres.
En naviguant tout simplement sur internet, l’adresse IP permet d’identifier un ordinateur sur internet. Cependant, elle permet aussi de collecter d’autres données : heures de connexion, sites visités et temps passé, mots-clés des recherches, etc… On appelle cela des traces involontaires puisque l’internaute les crée sans s’en rendre compte.
Les cookies fonctionnent sur le même principe puisque l’ordinateur collecte et enregistre des données tout en naviguant sur internet. Ils possèdent néanmoins de nombreux usages. Premièrement, ils permettent de mémoriser les identifiants afin de rester connecter sur certains sites tels que les réseaux sociaux. Sur un site commercial, les cookies ont pour but de garder en mémoire le panier d’achat. Et les cookies permettent également de récupérer des données de navigation à des finalités statistiques ou publicitaires. C’est pour cette raison que les bannières publicitaires sur les sites correspondent souvent aux centres d’intérêt.
Les traces héritées sont toutes les données concernant un individu qu’il n’a pas lui-même publié. Ces traces regroupent ainsi toutes les publications (commentaires, photos, vidéos…) citant cet individu ou le faisant apparaître.
Après avoir mentionné les différentes traces numériques qui existent, il est temps de voir comment évaluer son identité numérique. Pour ce faire, il suffit de rechercher des informations sur soi (ou quelqu’un) à travers un moteur de recherche. Lorsque la recherche se fait depuis Google, cela s’appelle « googliser ». Afin de rendre l’investigation plus efficace, voici quatre recherches à effectuer et à analyser :
L’internaute qui fait ces quatre recherches sur lui possède à présent une estimation de son e-réputation. Elle représente ainsi l’image que renvoie internet sur lui. Si certaines informations ne doivent pas être sur internet, il peut tenter de les masquer ou de les supprimer. Mais est-ce vraiment utile de le faire ?
Il serait faux de penser que personne ne fera de recherches sur soi un jour ou l’autre. Il faut donc savoir qui serait susceptible de faire des recherches pour s’en protéger.
L’une des situations les plus fréquentes qui pousse quelqu’un à faire une recherche sur un individu est la recherche d’emploi. En effet, beaucoup de recruteurs n’hésitent pas à se renseigner sur les candidats. Chaque employé possède sa propre e-réputation qui joue à un certain niveau à construire l’image de l’entreprise. Pour les recruteurs, il est donc important de choisir des personnes qui ne nuiraient pas à cette image.
Toujours dans le milieu du travail, un patron pourrait lire des messages à son encontre sur les réseaux sociaux. Il pourrait même apprendre qu’un de ses employés en arrêt maladie fait plutôt la fête. Plutôt embarrassant, n’est-ce pas ?
Que ce soit pour les études ou pour rigoler entre amis, il peut arriver de se googliser par curiosité. Il faut donc vraiment se demander qui pourrait faire ces recherches, pourquoi, et quelles informations n’ont pas à être publiques.
À l’inverse, il existe de nombreuses personnes malveillantes qui n’hésiteront pas à chercher encore plus de détails. Ces informations sont très précieuses puisqu’elles peuvent permettre d’aller jusqu’à usurper une identité. D’autres pourront quant à elles servir à ternir une image dans le monde réel.
Comme démontré ci-dessus, ne pas prêter attention à son identité numérique peut être dangereux. Il faut donc apprendre à supprimer ou masquer les éléments indésirables, tout en gardant une identité numérique valorisante.
Parmi les informations faciles à masquer ou à supprimer, il y a les réseaux sociaux. En effet, après s’être connecté, l’utilisateur peut supprimer la donnée en question ou changer sa confidentialité. Si un moteur de recherche référence l’inscription à un site, l’utilisateur peut supprimer son compte ou modifier ses données.
Tandis que certaines données sont facilement effaçables, d’autres le sont beaucoup moins. Dans certains cas, les moteurs de recherche vont indexer des pages trouvables en tapant nom et prénom d’une personne. Néanmoins, la personne en question a le droit au déréférencement. Ce droit permet de demander à ne plus associer un contenu qui peut porter préjudice à un nom et prénom. Et dans le cas où une information n’est pas directement modifiable, la personne peut recourir au droit de rectification. En effet, chaque personne doit pouvoir demander à rectifier ou compléter des informations erronées la concernant.
Pour augmenter son e-réputation, supprimer ou masquer les informations portant préjudice est un bon début. Cependant, pourquoi ne pas tenter de faire plus ? Encore une fois, l’identité numérique représente l’image de quelqu’un sur internet et celle-ci est visible par tous. Il est donc intéressant de mettre en avant certains contenus, et de créer par exemple une identité numérique professionnelle.
Pour prouver son aisance avec l’informatique, il est à présent courant de créer son CV en ligne. Il est également intéressant de mettre en avant ses diverses réalisations numériques : blogs, sites, diaporamas ou portfolios. Ces éléments peuvent, à long terme, permettre de décrocher des contrats. La mise à jour de ces données témoigne du dynamisme de leur responsable.
Pour conclure, maîtriser son identité numérique est un travail sur le long terme. Il est important de réfléchir à ce que l’on publie sur internet, et de souvent réévaluer son e-réputation.
Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire. Si vous gardez ça à l’esprit, vous vous comportez différemment.
Warren Buffett
Pour rester anonyme sur internet, l’usage d’un pseudonyme reste en tout cas la méthode incontournable. On conseille également de posséder des adresses e-mails différentes pour les différents usages que l’on en fait.
Il existe à ce jour diverses formations permettant de mieux utiliser l’informatique au quotidien. Pourquoi ne pas en faire partie ?
Le HTTP (HyperText Transfer Protocol) ne vous dit peut-être rien, pourtant vous le voyez tous les jours ! C’est ce qui débute chaque adresse internet : http://www…. Le « www » quant à lui désigne le World Wide Web.
Pour faire simple, c’est un protocole de communication qui vous permet d’afficher des pages internet sur votre ordinateur. En allant chercher les données sur un espace distant. Cependant, il n’est en aucun cas sécurisé. Vous envoyez une information via un formulaire de contact, le site internet le reçoit en brut, sans cryptage.
Le HTTP date du début des années 1990, alors que le World Wide Web n’était encore qu’en phase de test. Le but étant de créer un système de communication pratique et rapidement, la sécurité n’était pas la priorité.
Cependant, internet a vite pris une place importante et l’arrivée des sites de vente en ligne a changé la donne. Il n’était plus permis de transférer des informations comme des numéros de carte de crédit sans cryptage.
Le HTTPS (S pour Secured ou Sécurisé) utilise un chiffrement (SSL ou TLS) qui permet de ne pas envoyer vos données telles quelles. Imaginez si quand vous payez sur un site e-commerce, votre numéro de carte de crédit arrive complet sans filtre sur la boîte e-mail du vendeur… Ceci ne serait pas du tout sécurisé !
Le HTTPS permet de crypter toute donnée envoyée.
Imaginez que vous vous appelez « Pierre » et que vous remplissez un formulaire en ligne. Vous écrivez « Pierre » dans la zone « Prénom ». Vous cliquez pour envoyer le formulaire. Ici vous avez deux cas :
Ce cryptage est maintenant obligatoire pour tout site possédant au moins un formulaire de contact (depuis la mise en vigueur du RGPD en mai 2018). Les amendes peuvent aller jusque 4% du Chiffre d’Affaires.
En plus de sécuriser vos données, le HTTPS possède d’autres avantages notamment en expérience utilisateur et en référencement.
Tout d’abord, les navigateurs internet affichent plus nettement une différence entre HTTP et HTTPS.
Cela repousse maintenant souvent les visiteurs en arrivant sur un site internet, s’il voient un message « non sécurisé » en rouge.
Google favorisant les bonnes expériences utilisateurs, l’autre intérêt du HTTPS est un meilleur référencement. Google favorisant alors la sécurité, il pénalisera tout site utilisant encore ce protocole non-sécurisé, dans les résultats de recherche.
Google Maps est passé, en quelques années, d’un simple service de cartographie à une vraie solution de navigation gratuite. Une solution alternative aux GPS classiques qui est tout le temps à jours et suit le trafic en temps réel.
Depuis 2007, Google Street View permet de visualiser un panorama à 360° un lieu ou une rue. Cependant Google vient encore de franchir un cap, en intégrant la réalité augmentée dans son application Maps : Google Maps AR. Il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité visant à faciliter la navigation avec une intégration de la réalité augmenté. Accessible à l’aide d’un simple bouton.
Ce nouveau système de Google Maps AR (réalité augmentée) à un nom : le Visual Positioning System, ou VPS. Cette interface permet à un piéton de suivre son trajet comme dans un jeu vidéo. Cependant, il n’est recommandé que pour des trajets courts (afin bien entendu d’éviter les accidents).
Comme en mode navigation classique, l’application se sert du GPS pour géolocaliser l’utilisateur tandis que la caméra du smartphone et les données Street View vont permettre de définir l’emplacement exact.
L’interface, comme le montre l’image se divise en deux parties. Une première représente le plan de navigation GPS classique et le second affiche l’environnement réel filmé à travers la caméra du téléphone.
En fonction des déambulations de l’utilisateur, l’application ajoute des indicateurs virtuels pour fournir des informations sur le suivi du parcours. Des flèches indiquent alors la bonne direction, les noms des rues s’affichent au fil du chemin, les noms des magasins, les noms des lieux… et un compteur égraine le temps de trajet restant.
Actuellement en version bêta, notamment pour les guides touristiques, l’application devrait être accessible mi-2019 pour le grand public.
L’accueil de ceux qui ont le privilège de tester la fonctionnalité est assez positive. « C’est comme si Google Maps avait dessiné des panneaux pour m’orienter dans la ville mais que personne d’autre ne pouvait les voir ». Cette fonctionnalité comporte quand même quelques défauts comme le fait de devoir garder son téléphone pointé devant soi en permanence.
A ce problème de sécurité s’ajoute la consommation de batterie et de données mobile pour une telle interface gourmande.
Youtube a été créé le 14 février 2005, un jour de Saint-Valentin par Steeve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim. Lors de sa création, la finalité principale de Youtube était alors d’être un site de rencontre, basé sur des vidéos.
Cependant, ils ont dû rapidement abandonner cette idée car personne ne postait des vidéos. Mais l’idée était toutefois intéressante. Ils ont finalement eu comme projet d’en faire une plateforme de vidéos en ligne. Où tout le monde peut poster ses propres vidéos. Cela permet de partager facilement ses vidéos en les hébergeant sur leurs serveurs.
Dès lors, Google se saisit de l’opportunité qui se cache derrière cette plateforme. Il décide ainsi quelques mois après leur création de les acheter pour 1.65 Milliards de dollars, en octobre 2006.
En 2009, environ 350 millions de personnes visitent chaque mois ce site. Le 28 octobre 2010, l’ensemble des chaînes de YouTube atteint le milliard d’abonnés. Aujourd’hui, Youtube est devenu incontournable dans le monde grâce aux nombreuses innovations offrant toujours plus de possibilités.
L’influence de Youtube est telle que depuis quelques années maintenant certaines personnes vivent grâce à Youtube. Ainsi ils se voient générer des revenus pour le moins important. On les appelle « Youtubeurs » ou « vidéastes ».
Le rôle des Youtubeurs est de présenter leur savoir-faire ou même de partager leur passion sous la forme d’une vidéo. Au fil du temps, ils ont ainsi tissé des liens avec leur communauté. Qui leurs font confiance au point de prendre leurs paroles comme vérité. Les Youtubeurs sont devenus des « influenceurs ». Les influenceurs sont des leaders d’opinion modernes et peuvent alors affecter les comportements d’achats.
De plus, l’influenceur instaure une certaine proximité vis-à-vis des consommateurs. Qui se voit alors considérer à la fois comme une célébrité, mais avant tout comme un ami de confiance. Aujourd’hui, les Youtubeurs sont coachés par de jeunes agences qui se spécialisent et se développent en même temps qu’eux.
Envie de vous lancer dans l’aventure Youtube ? Vous pouvez consulter nos pages sur les réseaux sociaux ou nos formations.
Vous souhaitez égayer vos messages sur votre réseau social préféré ? Alors voici une liste des tous les Emojis existants !
Il vous suffit de les sélectionner et de les copier !
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Ils fonctionnent pour tous les réseaux sociaux.
Ils fonctionnent aussi sur tous les supports :
Attention tout de même à ne pas en abuser. Surtout sur un réseau professionnel comme Linkedin. Cependant, en privé ne vous gênez pas ! Mettez donc de la vie dans vos messages.
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Lorsque vous commencez pour la première fois une campagne de référencement, ou de webmarketing, vous vous retrouvez face à plusieurs acronymes : SEM, SEO, SEA, SMO… Il n’est pas simple de s’y retrouver dans ces différentes techniques proches mais cependant éloignées. Il y a un point commun dans ces techniques : SE, pour Search Engine ou Moteur de Recherche (Google, Bing, Qwant…) en français.
Le SEA est une technique pour amener des visiteurs sur votre site, via la publicité. Celles-ci peuvent être, par exemple :
Il existe ensuite différentes méthodes comme le CPC (Coût Par Clic, vous payez quand un visiteur arrive sur votre site) ou le CPM (Coût Pour Mille, vous payez tous les mille affichages de votre publicité). Puis chacune des méthodes fonctionne par un système d’enchère : plus vous payez par rapport à vos concurrents, plus votre site sera visible.
L’avantage du SEA est qu’il donne des résultats rapidement visible, mais si vous l’arrêtez, votre taux de visite va descendre en flèche.
Si le SEA peut se rapprocher du marketing traditionnel (cela ne reste que des publicités que l’on paie pour être visible), le SEO n’est dédié qu’à internet. Avec le SEO, nous recherchons à faire remonter votre site dans les premières pages des moteurs de recherche.
Comment cela fonctionne ? Difficile à dire sans être trop technique, mais c’est un ensemble de méthodes pour « plaire » à l’algorithme de google. En plus celui-ci évolue constamment… Il y aurait plus de 2000 critères ! On peut cependant en retenir quelques-uns:
Et oui, « spammer » un mot-clef sur une page (en blanc sur fond blanc…) ne fonctionne plus, bien au contraire, cela peut vous faire descendre !
L’avantage du SEO est qu’il est durable, une fois que vous êtes dans les premiers résultats, vous y restez. Cependant, cela peut prendre du temps en fonction de vos concurrents.
Encore trop souvent délaissé, le SMO est votre présence sur les réseaux sociaux. Attention, il ne suffit pas d’avoir une page Facebook et de la laisser à l’abandon : il faut aussi la rendre active, en postant régulièrement et en répondant aux messages. En moyenne, il est bon d’être présent sur deux réseaux sociaux avec une activité régulière.
Le SEM signifie, littéralement, le marketing sur les moteurs de recherche. Ce qui peut se simplifier par : le référencement. C’est donc le regroupement de toutes les autres techniques que nous venons de voir. Nous vous aidons à mettre en place vos campagnes de webmarketing, dans notre section dédiée.
Google Maps est un service cartographique en ligne créé par Google. Lancé aux États-Unis en 2004, il arrive en France en 2006 et est disponible sur ordinateur, smartphone, tablette…
Google Maps est donc une carte sur laquelle vous pouvez zoomer ou dézoomer en fonction de l’échelle désirée : rue, ville, pays…
Il indique aussi votre position et peut vous servir de GPS, il vous estime vos temps de trajet en fonction du moyen de transport, puis vous indique le chemin à suivre au fur et à mesure.
Les professionnels peuvent choisir de se référencer sur Google Maps. Prenons l’exemple d’une agence immobilière appelée « Maison pour Vous » situé à Amiens, ou non, Villers-Bretonneux. Oui c’est bien Villers-Bretonneux. Centenaire de la Grande Guerre, tout ça, tout ça… Va pour Villers-Bretonneux. L’agence immobilière veut donc ouvrir son agence à Villers-Bretonneux. Elle va se référencer sur Google Map, si quelqu’un tape sur Google « Agence immobilière Villers-Bretonneux » elle apparaîtra dans les résultats du moteur de recherche. Google indiquera précisément où l’agence se trouve sur la carte. Cependant, elle n’est pas certaine d’être vue dans les premiers résultats.
Autre exemple, vous chercher une agence immobilière via votre smartphone. Vous tapez donc « Agence immobilière » sur votre application Google. Google repère que vous vous situez à Amiens, Villers-Bretonneux ou tout autre ville des alentours. Les premiers résultats affichés sur l’écran de votre smartphone seront ceux de Google Maps. Ces résultats seront en partie aléatoire mais pas seulement ! En effet, Google Maps affichera les résultats en fonction de votre géolocalisation, si le site de l’agence est régulièrement mis à jour et enfin si les avis Google sont bons.
Maîtriser Google Maps est donc essentiel quand on est un professionnel, pour pouvoir être trouvé facilement par tous.