Vous avez certainement déjà entendu parler du « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps », selon les Etats-Unis. Si c’est le cas, vous avez déjà dû entendre le nom de Gary McKinnon. Sinon, son surnom de « hacker de la NASA » vous est peut-être plus familier. Quoiqu’il en soit, nous allons vous parler plus en détail de cet homme au cours de cet article.
Gary McKinnon, connu également sous le nom de Solo, est né à Glasgow en 1966. Il était administrateur systèmes, mais au chômage au moment des faits à l’origine de sa célébrité. Les Etats-Unis lui reprochent d’avoir réussi le « plus grand piratage informatique de tous les temps ».
Les faits ont duré plus d’un an, entre février 2001 et mars 2002. En gros, Gary McKinnon s’est introduit dans 97 ordinateurs américains appartenant à la NASA, au Pentagone, aux armées… Selon lui, son objectif était simplement de mettre la main sur des travaux confidentiels à propos des OVNI.
Au final, le coût des dégâts qu’il a causés est estimé entre 700 000 et 800 000$. Entre la suppression de fichiers critiques, des ordinateurs inutilisables… L’impact de son geste ne fut pas moindre.
McKinnon était en fait très surpris que personne d’autre avant lui n’ait entamé cette recherche. Il indique en effet que beaucoup de documents administratifs américains étaient sous mots de passe blancs ou très simples à deviner. Il n’avait donc même pas besoin de les pirater pour y accéder. C’est avec cet argument qu’il réfute l’accusation de piratage que les Etats-Unis lui portent. Et son geste aura au moins permis de mettre davantage en lumière le bas niveau de sécurité fédérale, déjà établi dans un rapport officiel publié en 2006.
Pour ce qui est du reste, il indique avoir procédé par « exploitation des relations de confiance ». Il pénétrait un site web militaire peu ou mal protégé, puis accédait aux plus protégés sous cette identité. Puisque ces sites se font confiance entre eux, il s’en est sorti assez facilement.
En tant que britannique, il pouvait jouer des fuseaux horaires. Quand il faisait jour chez lui, il faisait nuit en Amérique. Ainsi, il s’adonnait à ses activités à ces moments là. Il prenait contrôle des machines à distance. Ainsi, il pouvait s’en servir comme s’il était assis face à l’écran. Finalement, au cours de ses recherches, il a une fois vu le curseur bougé tout seul. En réalité, quelqu’un était présent physiquement devant la machine et s’en servait. C’est là que commence son arrestation, la sécurité étant parvenue à remonter son adresse IP.
Il a initialement été poursuivi en 2002, mais relâché par manque d’informations. Il est de nouveau arrêté en 2005 et cette fois, il est libéré sous caution. Mais sa liberté ne prend forme que sous conditions. Entre autres, il n’a plus le droit d’avoir accès à Internet.
En cas d’extradition aux Etats-Unis, il risque 70 ans de détention. McKinnon, qui n’a que peu confiance en le système juridique américain, déclare qu’il se battait contre ces procédures et qu’il préférait passer devant un tribunal britannique. Malgré tout, il ne put éternellement échapper à la décision d’extradition. Mais le ministre de l’intérieur britannique suspend cette dernière en 2009, en ajoutant qu’il porterait un grand regard aux éléments versés dans le dossier médical de l’accusé. En effet, les médecins lui auraient diagnostiqué un syndrome d’Asperger.
Finalement, en 2012, Theresa May annule la procédure pour des raisons de santé.
L’histoire de McKinnon montre bien l’importance d’un système de sécurité informatique fiable. Rien de tout cela ne serait arrivé si les sites auxquels il a facilement pu accéder avaient été mieux protégés.
C’est pour cela que, vous aussi, vous devez faire attention ! Choisissez bien vos mots de passe et modifiez-les régulièrement. Si vous pensez que vos comptes n’intéressent pas les pirates, vous faites erreur. Pour vérifier si tout va bien de votre côté, nous vous invitons à lire cet article.
De nos jours, l’e-mail est très utilisé pour communiquer. La plupart des gens ayant accès à un ordinateur et à une connexion Internet l’utilisent pour leurs communications aussi bien personnelles que professionnelles.
Mais comment est né l’e-mail ? Nous vous invitons à découvrir son histoire.
C’est en 1965 que l’e-mail s’introduit au MIT. Il s’agit alors d’un moyen de communication entre utilisateurs d’un même ordinateur. L’année suivante, il évolue pour permettre la communication entre plusieurs machines sur un même réseau.
Et c’est en 1971 que Ray Tomlinson propose l’utilisation du signe @. Ceci dans le but de séparer le nom des utilisateurs de celui des machines. Il crée également les premiers programmes de courriel. Ceux-ci ont finalement joué un rôle important dans le développement du courrier électronique.
Peu à peu, le concept se répand. Les premiers protocoles en rapport, comme le protocole SMTP en 1982, sont créés. Ce sera ensuite au tour des applications, notamment Microsoft Mail pour Mac en 1988. Nous connaitrons également Outlook et Gmail par la suite, aujourd’hui très populaires. Depuis sa création, l’e-mail s’est beaucoup étendu. Nous en venons donc à son utilisation actuelle.
Comme vous le savez sans doute, nous utilisons l’e-mail pour beaucoup de raisons. Les particuliers s’en servent pour communiquer entre eux ou partager des fichiers. Nous l’utilisons aussi au travail, pour communiquer avec nos collègues ou avec notre patron. Et les entreprises l’utilisent comme moyen de communiquer avec leurs clients. Si beaucoup de campagnes ou offres promotionnelles sont pertinentes, ce n’est pas toujours le cas.
Dans votre boîte de messagerie électronique, vous pouvez trouver un onglet « courriers indésirables ». Vous y découvrirez la plupart du temps ce que nous appelons des spams ou des pourriels. Ils consistent en un courrier non sollicité de votre part à des fins publicitaires voire malhonnêtes. Heureusement, il existe des solutions pour vous en préserver.
Ce moyen de communication fait aujourd’hui partie des plus courants. Simple à prendre en main et accessible, les internautes s’en servent de plus en plus. Et il est clair que son histoire ne s’arrête pas ici.
La cryptomonnaie fait de plus en plus parler d’elle. Même si vous n’êtes pas un fervent adepte des achats en ligne, il est probable que vous connaissiez déjà ce terme.
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout, il s’agit d’une monnaie digitale utilisée exclusivement en ligne. La plus connue d’entre elle n’est autre que le Bitcoin.
Le Bitcoin fait sa première apparition en 2008, sans doute accélérée par la crise financière mondiale de 2007. C’est donc le 1e novembre 2008 que Satoshi Nakamoto publie le livre blanc du Bitcoin. Le plus intrigant est que la véritable identité de cet individu, ou groupe d’individus, reste inconnue. Le concept est simple : le Bitcoin constitue un système de monnaie électronique entièrement pair-à-pair. Il n’a alors pas besoin de passer à travers une institution financière. Aujourd’hui, il est possible d’acheter du Bitcoin en ligne sur des plateformes spécialisée, comme par exemple Coinbase. Mais de nos jours, on utilise davantage le Bitcoin pour l’investissement que pour les achats.
Depuis la création du Bitcoin, les choses ont bien changé. Certains ont en effet vu en la cryptomonnaie un gros potentiel d’investissement. Pour faire simple, en 2015, acheter un Bitcoin vous aurait coûté aux alentours de 300€. Aujourd’hui, pour acheter un Bitcoin, vous ne dépenserez pas moins de 40000€ ! Cela signifie également que si vous possédez un Bitcoin, vous pourrez le revendre une petite fortune. Le cours du Bitcoin fluctue souvent, puisqu’il s’agit encore de la cryptomonnaie la plus populaire. Mais ce n’est pas la seule. Nous citerons l’Ethereum ou le Ripple, qui sont aussi parmi les plus connues. La plupart se basent sur le système de blockchain.
De nos jours, la cryptomonnaie est, comme déjà mentionné, surtout utilisée pour l’investissement. Bon nombre de gens sont prêts à parier sur l’évolution de leurs cours à leur avantage et décident d’investir. C’est essentiellement ce qui continue de rendre les cryptomonnaies aussi présentes sur Internet.
Il est clair que la cryptomonnaie a connu une immense évolution depuis sa création. Beaucoup supposent qu’elles se démocratiseront de plus en plus avec le temps, à mesure que les monnaies physiques régresseront.
Aujourd’hui, beaucoup de questions trouvent leur réponse sur Wikipédia. Date de naissance d’un chanteur, filmographie d’un acteur, liste des découvertes d’un grand scientifique… Peu importe ce que vous cherchez, vous avez de grandes chances de le trouver sur cette plateforme. Mais comment le projet Wikipédia s’est-il formé ?
La plupart d’entre vous le savent déjà, mais il s’agit d’un site encyclopédique. Tout le monde peut y apporter sa contribution. Vous pouvez partager votre savoir en contribuant à un article sur lequel vous avez des connaissances ou en en créant un nouveau si le sujet que vous voulez aborder n’existe pas déjà. Vous pouvez aussi vous contenter de faire des recherches. Une étude réalisée par l’Université de Washington en 2010 montre en effet que 75% des étudiants interrogés déclarent se servir de l’encyclopédie pour des travaux de recherche ! Quoiqu’il en soit, beaucoup de gens utilisent aujourd’hui Wikipédia.
Wikipédia est lancée le 15 janvier 2001, même si l’idée émerge deux semaines plus tôt. Le projet a en fait pour but de soutenir Nupedia, un projet semblable géré par des experts et sous le contrôle d’un comité scientifique. Malgré un rédacteur en chef à plein de temps et un bon nombre d’éditeurs, la rédaction d’articles sur Nupedia est lente. C’est là que naît Wikipédia. Le projet donc se veut plus ouvert et complémentaire à Nupedia.
La plupart des contributeurs de Nupedia sont réticents à l’idée de l’associer à un site Internet sous la forme d’un wiki. C’est pour cela qu’à son lancement le 15 janvier 2001, Wikipédia possède son propre nom de domaine. Jimmy Wales, l’un des fondateurs du projet, teste alors le site via diverses publications. Vous pouvez d’ailleurs trouver la plus ancienne encore contenue sur le site juste ici.
Rapidement, le site grandit. L’année de son lancement, beaucoup de versions non-anglophones surgissent. Jimmy Wales annonce en 2002 qu’il n’intégrerait jamais de publicités à son projet. Peu après, wikipedia.com devient wikipedia.org. Et finalement, Nupedia ferme en septembre 2003, remplacée par Wikipédia.
Au fil du temps, les contributeurs publient de plus en plus d’articles. La barre des 6 millions est d’ailleurs passée en janvier 2020.
Avec le temps, la plateforme est de plus en plus considérée comme fiable, même si encore parfois rejetée dans le monde de l’enseignement.
D’autant plus que chaque page du site doit être correctement sourcée (sinon elle sera supprimée). Ce qui n’est pas forcément le cas de tous les sites internet…
Finalement, Wikipédia s’impose en tant que leader dans son domaine. Même s’il existe d’autres encyclopédies en ligne, c’est bien elle qui reste la grande première. Vous avez même sans doute remarqué que lorsque vous faites une recherche sur Internet, une page Wikipédia apparaît en première page. C’est grâce à son bon référencement et au trafic généré sur le site. Et sa croissance ne s’arrête pas là. En effet, la fondation a pour but de diversifier la communauté en conservant un taux de participation élevé.
En tout cas, nous pouvons affirmer avec certitude que l’encyclopédie Wikipédia n’est pas encore vouée à disparaître.
Aujourd’hui, beaucoup de gens ont recours à un CMS pour leur site Internet. Parmi eux, WordPress est l’un des plus utilisés. En effet, 41,3% des sites dans le monde l’utilisent, et 64,8% des sites utilisant un CMS utilisent WordPress. Avec ses nombreuses fonctionnalités, de la création de contenu à la personnalisation du design ou même la possibilité d’ajouter des extensions, il s’avère en effet très pratique. Mais comment WordPress s’est-il imposé en tant que leader des CMS ?
Ce CMS trouve ses origines dans le logiciel b2 développé par Michel Valdrighi en 2001. Il s’agit à la base d’un logiciel de publication de blog open-source qui repose sur une base de données. Le développement du logiciel prendra ensuite fin en 2002 pour des raisons personnelles. C’est finalement en 2003 que Matthew Mullenweg et Mike Little reprennent b2 et l’améliorent. Ils renomment alors le projet WordPress.
Pour commencer, précisons que WordPress est gratuit. Il s’agit là d’un premier argument pour s’en servir. Son aspect pratique et simple à prendre en main attire aussi beaucoup. En plus de cela, il offre la possibilité d’ajouter des extensions. Parmi elles, nous trouvons notamment Yoast SEO, une extension d’aide au référencement. Elle pourrait donc intéresser quiconque veut de la visibilité pour son site. Le grand nombre de scripts mis à disposition du public le rend donc très attractif.
En résumé, WordPress permet aux utilisateurs avec peu de notions en programmation de trouver leur bonheur. Même si vous pourrez tirer le plein potentiel du CMS avec des capacités notamment en HTML ou en CSS.
S’il est de plus en plus utilisé, c’est aussi parce qu’il est souvent mis à jour et en évolution constante. Puisque les utilisateurs peuvent proposer des extensions, il y en a de nouvelles à disposition très régulièrement. En bref, vous avez de grandes chances de trouver ce qui vous convient sur WordPress.
WordPress est aujourd’hui le CMS le plus populaire, et ce, grâce à sa simplicité d’utilisation et à son grand nombre de fonctionnalités. La personnalisation, la possibilité de proposer ses propres extensions… Ce CMS a tout pour satisfaire ses utilisateurs. Si vous pensez avoir besoin d’aide pour vous y former, n’hésitez pas à nous contacter.
Aujourd’hui la publicité digitale est très répandue, plus que la publicité à la télévision ou dans la rue. Vous avez déjà dû remarquer les bannières au coin de votre écran, lorsque vous êtes sur les réseaux sociaux par exemple. Souvent, elles correspondent à vos centres d’intérêt. Nous vous expliquons dans cet article d’où vient la publicité digitale et pourquoi elle est autant utilisée.
Elle date du 27 octobre 1994. Une bannière au format rectangulaire, avec un texte coloré sur fond noir, accrocheuse et intrigante. Elle avait pour but de mettre en avant l’opérateur téléphonique AT&T. Le prix d’affichage était le même que pour une publicité sur papier, soit 10000€ par mois. Ce fut un véritable succès car 44% des internautes concernés ont cliqué sur la bannière. L’initiative a rapporté plusieurs milliards de dollars à l’entreprise sur le long terme.
Bien longtemps, le format bannière s’est imposé. Depuis, d’autres formats ont été utilisés. Parmi eux, les pop-ups, tout de même déconseillés car ennuyeux pour l’utilisateur. Il y a également la publicité vidéo, que vous trouverez notamment avant de pouvoir visionner une vidéo sur YouTube. L’utilisation de plus en plus fréquente des réseaux sociaux sur mobile pousse les entreprises à réaliser des publicités attractives sur tout support.
Publicités cliquables, annonces publicitaires… Il y a énormément de moyens de faire de la publicité en ligne.
Et en 2017, son histoire connait un beau tournant : les investissements ont dépassé ceux pour la télévision !
Quand vous vous promenez sur le web, vous laissez des traces par le biais des cookies. Nous n’entrerons pas dans les détails à ce sujet, mais ce sont ces cookies qui permettent à une entreprise de savoir ce que vous faites sur son site. En recueillant et en étudiant ces données, elles peuvent adapter leurs publicités à vos attentes. En plus de cela, les réseaux sociaux s’assurent que les publicités qu’ils affichent sur votre écran vous correspondent au mieux. Le tout dans l’optique de rentabiliser leurs actions.
Elle se fait de plus en plus essentielle pour faire connaître une entreprise. En effet, la plupart des gens utilisent régulièrement Internet et les réseaux sociaux. Ils seront donc très susceptibles de tomber sur votre publicité en ligne. C’est pourquoi il ne faut pas laisser cela de côté !
Si vous désirez vous y mettre sans trop savoir comment faire, nous pouvons vous aider. Il suffit pour cela de nous contacter.
Aujourd’hui, la plupart des gens ont chez eux au moins un ordinateur. Et ils peuvent sans conteste remercier Alan Turing, surnommé le père de l’informatique. Mais qui est cette grande figure ?
Certains le connaissent déjà, mais Alan Turing était un mathématicien et cryptologue ayant vécu au XXe siècle. D’origine britannique, il a étudié à l’Université de Cambridge. Nous le connaissons notamment grâce à sa célèbre machine de Turing.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le service britannique du chiffre qui vient de s’installer à Bletchley Park recrute Alan Turing. Sa mission consiste à décrypter le code Enigma utilisé par les allemands pour communiquer entre eux. En théorie, c’est presque mission impossible.
Il dirigera alors une équipe pour y parvenir. En quelques mois, et grâce à la machine qu’il a créée, ce sera chose faite. Sa machine, la Bombe de Turing, parvient à décrypter la clé de chiffrement allemande. Pourtant, cette clé présentait plus de 100 milliards de possibilité. Et en plus de cela, elle changeait quotidiennement. C’est pour cela que, s’ils ne la décryptaient pas en 24h, il fallait tout recommencer le jour suivant.
Néanmoins, cet exploit restera secret un bon moment. En effet, si les allemands découvraient que les alliés avaient connaissance de leurs échanges, ils auraient cherché un autre moyen de communication. Nous estimons que grâce à Turing et à son équipe, la guerre a été écourtée de deux ans, leur travail ayant grandement aidé le camp allié.
Malgré son exploit, Alan Turing sera acculé et même condamné à cause de son homosexualité au début des années 1950. Entre la prison et la castration chimique, il choisira la seconde option. En 1954, il décède à l’âge de 41 ans. L’autopsie conclut à un suicide par empoisonnement au cyanure. La pomme retrouvée à son chevet pourrait appuyer cette thèse, mais n’ayant jamais été analysée, nous n’en serons jamais sûrs. Beaucoup disent qu’il s’est suicidé suite à sa condamnation. Mais là encore, personne ne peut confirmer cette hypothèse.
Le grand public a longtemps ignoré Turing et ce qu’il avait fait. Mais les lois qui ont évolué et la signature de l’acte royal de clémence par la reine Elisabeth II en 2013 ont changé les choses. La condamnation d’Alan Turing, jugée aujourd’hui injuste et discriminatoire, n’a plus lieu d’être. Nous reconnaissons désormais, et depuis plusieurs années, la grande aide qu’il a apportée durant la guerre. Et du point de vue de notre quotidien, sa machine a révolutionné les choses. En effet, la machine de Turing deviendra le prototype de l’ordinateur moderne. La Bombe du Turing jouera aussi un rôle important dans l’intelligence artificielle.
Nous connaissons aussi le test de Turing. Le principe est simple. Un humain entame une conversation à l’aveugle avec un ordinateur et un autre humain. S’il n’est pas capable de dire avec certitude lequel est l’ordinateur et lequel est l’humain, alors la machine a passé le test. Ce test sert notamment à mesurer le niveau d’une intelligence artificielle.
Si vous voulez en apprendre encore davantage sur cette grande figure, nous vous recommandons le film Imitation Game. Vous pourrez trouver ce film biographique sur Netflix.
Google est avant tout l’oeuvre de deux étudiants de Californie : Sergueï Brin et Larry Page alors âgés de 23 ans. Ils pensent qu’un moteur de recherche qui analyserait le nombre de relation entre les sites web seraient plus efficace que ceux existant à l’époque (Alta Vista, Yahoo…).
Pourquoi choisir cette méthode plutôt que l’ancienne ? Afin d’avoir des informations vérifiables et donc plus sûres.
Depuis Google a bien grandi : il est le premier moteur de recherche (plus de 90%) sur internet, pèse 600 milliards de dollars et compte plus 50 000 employés.
Vous allez tous sur Google Image pour voir des photos de chatons trop mignons. On vous connait, on fait pareil !
Cependant à la base Google Image n’a pas été créé pour une histoire de chats mais bel et bien de… seins. En effet, en 2000 Jennifer Lopez se rend à la cérémonie des Grammy Awards habillée d’une robe verte au décolleté vertigineux. Les recherches Google explosent alors : « Les gens voulaient plus que du texte. C’était la recherche la plus populaire que nous n’ayons jamais vue. Mais on avait aucun moyen de donner aux utilisateurs exactement ce qu’ils voulaient : J.Lo dans cette robe. »
En Juillet 2001, Google Image était né, afin de faciliter la consultation de photos.
Elle permet à ses employés de développer leurs idées personnelles, en leur accordant leurs moyens techniques et 50% de leur temps de travail.
C’est comme cela que sont nés des outils comme :
Google a racheté des sociétés qui lui ont permis d’améliorer son moteur de recherche et sa place dominante sur internet.
L’investissement le plus connu est en 2006, avec le rachat de YouTube, plus gros service de partage de vidéo en ligne, pour 1,65 milliard de dollars.
Maintenant, Google est présent dans les secteurs médicaux, des transports (les voitures autonomes) ou encore dans la conquête de l’espace !
Google Images est un service en ligne permettant, comme son nom l’indique, de rechercher des images à partir de mots-clés. Son lancement date de juillet 2001.
Lors de la 42e cérémonie des Grammy Awards le 23 février 2000, une robe a énormément fait parler d’elle. En effet, la robe verte Versace que portait Jennifer Lopez durant cette cérémonie a reçu une très grande couverture médiatique. Néanmoins, les résultats Google la concernant n’aboutissaient pas à une recherche efficace, puisque le moteur ne recensait pas encore les images.
En 2001, Google Images indexait 250 millions d’images. En 2005, il y en avait 1 milliard contre 10 milliards en 2010. Ce nombre continue sans cesse d’augmenter.
Pour rechercher des images sur Google Images correspondant à certains mots-clés, rien de plus simple. En effet, il suffit de se rendre sur le site de Google Images, de taper les mots-clés et de choisir une image. Il est également possible de se rendre sur Google, de taper les mots-clés avant de cliquer sur « Images ».
Si les résultats ne sont pas assez précis, il existe plusieurs solutions. La première est de rajouter un mot-clé dans la recherche. La seconde est de simplement cliquer sur les mots-clés en dessous de la barre de recherche. Et pour finir, la barre d’outils permet de faire également des recherches plus précises.
Sur Google Images, il est donc possible de rechercher plus précisément une image à l’aide des outils à disposition. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur le bouton « Outils ». présent en bas de la barre de recherche. Il y a alors différents outils mis à disposition :
Et pour une recherche encore plus précise… Il existe la Recherche d’images avancée Google !
À l’inverse, si on tombe sur une image dont on ne retrouve pas le nom, on peut faire une recherche inversée ! Cette action permet de rechercher les images similaires, les autres tailles de cette image ou les sites Web qui la contiennent.
Sur le site de Google Images, il suffit de cliquer sur l’icône en forme d’appareil photo pour accéder à cette fonctionnalité. Il est alors possible d’importer une photo ou d’y coller l’URL de la photo à rechercher.
Pour ajouter une image sur Google Images, il existe plusieurs solutions :
Si les historiques concernant Google vous intéressent, vous pouvez lire les articles que nous avons rédigé sur Google et Youtube.
Depuis les années 80 et l’apparition des ordinateurs familiaux, l’informatique est vu comme un outil purement masculin. L’image véhiculée par les films, les séries, les romans… présente l’informaticien comme un homme geek, taciturne et solitaire. Pourtant des femmes qui ont changé l’informatique, il en existe !
Ceci est notamment visible lorsque l’on remonte à la base du modèle informatique et de la programmation.
Fille du poète Lord Byron, Ada Lovelace s’est dirigée vers les mathématiques grâce à sa mère. A 17 ans, elle rencontre le mathématicien Charles Babbage qui tente alors de créer la première machine à calcul. Ada voyant le potentiel d’une telle machine, commence à s’y intéresser.
Elle rédige alors plusieurs notes décrivant une logique, des calculs, des algorithmes… Décrivant le fonctionnement de la machine, les étapes à réaliser, le mouvement des rouages…
Trop en avance sur son époque (plus d’un siècle) cette machine à calcul ne verra jamais le jour. Cependant, ses travaux permettront la création de la première machine analytique et donc des ordinateurs que nous connaissons.
Membre de la Marine américaine, pendant la Seconde Guerre Mondiale, Grace Hopper est affectée au développement de l’ordinateur « Harvard Mark I ». Elle fait alors partie du groupe très restreint, de trois personnes, devant apprendre à le programmer.
Après la guerre, elle quitte l’armée pour devenir employée au développement informatique d’Harvard. A ce moment, la programmation n’est qu’une succession de chiffres très complexe. En cause, le langage binaire, seul langage compréhensible par les ordinateurs.
Grace a alors l’idée de développer un langage proche de l’anglais qui sera ensuite traduit par la machine. Le Fortran et le COBOL (avec l’aide de Jean E. Sammet, une autre femme) apparaissent alors et sont toujours utilisés de nos jours. Ceci facilite alors grandement le développement informatique.
En 1964, Karen Spärck Jones publie un article sur la « Classification de la Synonymie Sémantique ». Toujours considéré comme document fondamental dans ce domaine. Elle étudie l’occurrence des mots dans un texte, afin d’en identifier rapidement le contenu. Ceci afin de développer une méthode permettant aux machines de comprendre notre langage (cheminement inverse et novateur) et d’évoluer seules.
L’impact de ses travaux peut se voir dans la culture populaire (Terminator, Matrix…) mais aussi dans notre quotidien. Ce système est la base même du moteur de recherche Google.
Sa devise ? « L’informatique est trop importante pour être laissée aux hommes ».
Parmi les femmes qui ont changé l’informatique, Margaret Hamilton est une star !
Diplômée en Mathématiques, Margaret Heafield Hamilton intègre le MIT en 1960. Elle développe alors des programmes informatiques de prévision météorologique. Elle travaille ensuite sur un programme de détection d’avions pour l’armée américaine.
Remarquez que nous parlons toujours de « programme » à cette époque. Ceci étant, sans entrer dans les détails, un système permettant de faire calculer à une machine des résultats complexes. La machine réalise les actions dans un ordre chronologique pré-établi. Bien que ceci soit exceptionnel et un gain de temps, nous sommes encore loin de ce que permet l’informatique.
A partir de 1963, elle intègre les missions « Apollo » de la NASA. Elle a comme tâche de créer des programmes informatique pour prendre en charge la navigation et l’alunissage. Elle mit au point un système permettant aux programmes de travailler ensemble avec un système de priorités.
Au moment de l’alunissage de la mission « Apollo 11 », toutes les alarmes informatique se déclenchent. Trop d’informations saturent l’ordinateur principal (dû à une erreur de radar qui le surcharge de données). L’ordinateur chargé de contrôler « Apollo 11 » se met en veille. C’est la catastrophe…
Le système de Margaret prend alors le dessus. En plus de donner un ordre de priorités aux programmes, celui-ci permet d’interrompre les moins importants aux profits des plus urgents (sauver l’équipage > sauver la navette > …). Tout en comprenant ce qui peut être dû à une erreur humaine ou matérielle. Le système comprend alors que le radar ne fonctionne pas correctement, l’éteint et continue les manœuvres d’atterrissage. « Apollo 11 » réussit alors son alunissage sans encombre.
Ce système permet maintenant la réalisation de logiciel (Word, Excel, votre navigateur internet, votre jeu vidéo favori…).
Plus de quatorze entreprises prestigieuses contactent Marissa Mayer à sa sortie d’université, en 1999. Cependant, elle décide de répondre à une annonce s’intitulant « Travailler chez Google ? ». Elle devient alors la première femme à travailler chez Google.
Son apport le plus connu au célèbre moteur de recherche est cette page d’accueil minimaliste, mais efficace.
Son travail au sein de Google ne s’arrête pas là. Elle est à l’origine des innovations de : Actualités, Google Lab, Google Desktop, Groupes… mais surtout de Google Maps et… Gmail !
L’idée d’implanter la barre de recherche Google dans les navigateurs web, c’est aussi elle !
Elle a entretenu une relation avec Larry Page, cofondateur du groupe, qui l’écarte du comité opérationnel en 2011.
Marissa Mayer devient alors PDG de Yahoo, relève l’action du groupe et le sort de la faillite. Elle démissionne en 2017 pour créer un incubateur de start-up.
Cette liste reste non-exhaustive et les femmes qui ont changé l’informatique ne manquent pas. Comme Mary Allen Wilkes, première personne à posséder un ordinateur personnel (conçu par elle-même). Ou encore Susan Kare, créatrice des premières icônes…