Dans le monde du marketing digital, deux stratégies principales s’affrontent pour améliorer la visibilité sur les moteurs de recherche : le SEO (Search Engine Optimization) et le SEA (Search Engine Advertising). Si le SEA offre des résultats immédiats, le SEO se distingue par sa durabilité et sa solidité à long terme. Examinons pourquoi le SEO représente un investissement durable, tandis que le SEA profite davantage aux consultants qu’aux entreprises.
Le SEO est souvent comparé à une course de fond. Les efforts initiaux peuvent sembler conséquents, mais ils portent leurs fruits sur le long terme. Une fois que votre site atteint une position favorable dans les résultats, il y reste généralement, attirant un trafic continu sans coûts supplémentaires. De plus, les utilisateurs font davantage confiance aux résultats naturels, les percevant comme plus crédibles que les annonces payantes.
Le SEA peut être assimilé à un sprint. Il offre une visibilité immédiate, mais celle-ci disparaît dès que vous cessez de payer pour les annonces. De plus, les coûts peuvent rapidement s’accumuler, surtout dans des secteurs concurrentiels où les enchères sur les mots-clés sont élevées. Ainsi, le SEA nécessite un budget publicitaire constant pour maintenir la visibilité, ce qui peut peser lourdement sur les finances de l’entreprise.
Les statistiques confirment l’avantage du référencement naturel par rapport aux annonces payantes. Selon une étude de Backlinko, le premier résultat organique sur Google enregistre un taux de clic moyen de 27,6 %. Au total, les annonces payantes captent environ 6% des clics sur Google, tandis que les résultats naturels en reçoivent 94%, selon Digital Silk. Cela signifie que la majorité des internautes privilégient les résultats naturels plutôt que les annonces sponsorisées. En optant pour une stratégie SEO bien pensée, vous maximisez vos chances d’attirer un trafic qualifié et durable, sans dépendre continuellement d’un budget publicitaire.
Il est essentiel de se demander qui bénéficie le plus du SEA. Les consultants en marketing digital qui recommandent le SEA peuvent perçoivent des commissions sur les budgets publicitaires ou facturer des honoraires pour la gestion des campagnes. Cette approche leur assure des revenus réguliers sans nécessiter une expertise technique approfondie. Au contraire, le SEO permettrait aux entreprises d’être autonomes et de ne plus dépendre de ces consultants une fois leur site bien optimisé. En revanche, les entreprises se retrouvent à dépenser continuellement pour maintenir leur visibilité. Sans garantie de retour sur investissement à long terme.
Investir dans le SEO, c’est construire une base solide pour la visibilité en ligne de votre entreprise. Bien que cela demande du temps et des efforts initiaux, les bénéfices à long terme surpassent largement les résultats éphémères du SEA. En misant sur le référencement naturel, vous assurez une présence en ligne durable et crédible. Tout en optimisant vos ressources financières.
L’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres. Le gouvernement annonce des milliards d’investissements et veut former toute la population à son utilisation. Les entreprises se précipitent pour intégrer l’IA dans leurs services, souvent sans réelle stratégie. Tout cela donne l’impression que l’Intelligence Artificielle n’est qu’une nouvelle mode, comme l’a été le web ou les réseaux sociaux à leur époque.
Mais cette fois, les risques sont bien plus grands. Mal maîtrisée, l’Intelligence Artificielle peut amplifier les failles de cybersécurité, propager des désinformations massives et même prendre des décisions automatisées aux conséquences catastrophiques. Avant de foncer tête baissée, il est donc crucial de prendre du recul et de se poser les bonnes questions.
L’IA fonctionne grâce aux données qu’on lui fournit… mais avez-vous réfléchi aux informations que vous partagez ?
Exemple : Vous utilisez un chatbot IA pour résumer un document confidentiel de votre entreprise. Savez-vous où vont ces données ? Sont-elles stockées ? Réutilisées ? Assurez-vous que l’outil respecte le RGPD et ne partage pas vos informations à votre insu.
Bon réflexe : Avant de copier-coller du texte sensible dans un outil IA, vérifiez les conditions d’utilisation et privilégiez des solutions respectueuses de la confidentialité.
L’IA est impressionnante… mais elle se trompe. Souvent. Et parfois, elle invente totalement des informations !
Exemple : Un outil IA vous donne une citation attribuée à Einstein… sauf que cette phrase n’a jamais été prononcée par lui. Ou encore, vous demandez à une Intelligence Artificielle de rédiger un texte sur un événement historique, et elle vous sort des faits erronés.
Bon réflexe : Toujours vérifier les sources. Ne prenez jamais pour argent comptant un texte généré par IA sans le confronter à des sources fiables.
Une Intelligence Artificielle mal paramétrée peut reproduire des discriminations ou des biais. Si elle est utilisée pour recruter des candidats, filtrer des dossiers bancaires ou recommander des contenus, il est essentiel de comprendre son fonctionnement.
Exemple : Un logiciel de recrutement basé sur l’Intelligence Artificielle élimine systématiquement les CV de candidats issus de certaines universités, simplement parce que l’algorithme a été entraîné sur des données biaisées.
Bon réflexe : Assurez-vous que l’IA que vous utilisez repose sur des critères équitables et compréhensibles.
Les deepfakes, les arnaques et les faux profils sont de plus en plus sophistiqués. Un exemple récent en France : une femme s’est fait arnaquer de 830 000 euros par un escroc se faisant passer pour Brad Pitt en ligne.
Mais il n’y a pas que les célébrités ! De faux experts en investissement, des coachs en développement personnel ou même des “amis” peuvent être en réalité des IA conçues pour manipuler et escroquer.
Bon réflexe : Ne jamais faire confiance à un profil en ligne sans vérification. Et si une « célébrité » vous contacte en privé, posez-vous de sérieuses questions…
Oui, il est facile de rire de ceux qui tombent dans le piège des arnaques IA. Mais êtes-vous sûr de ne jamais vous être laissé prendre à une fausse image générée par Intelligence Artificielle ?
Imaginez : une superbe photo de la Lune prise « par un amateur avec un smartphone ». Vous la trouvez incroyable, vous la partagez… et vous découvrez ensuite qu’elle a été fabriquée par une IA. Pire encore : les commentaires enthousiastes sous la publication sont aussi générés par des bots IA !
💬 « Wow, c’est magnifique ! » – IA
💭 « On vit vraiment une époque incroyable ! » – IA
💬 « Merci pour ce partage inspirant ! » – Encore une IA…
Donc quand vous commentez « LOL madame vous vous faites avoir par une image générée par une Intelligence Artificielle ! » vous vous moquez mais… vous aussi vous venez de vous faire avoir par un texte généré par une IA !
Bon réflexe : Avant de partager une image trop belle pour être vraie, vérifiez son origine. Et méfiez-vous des « tendances virales » qui reposent uniquement sur des contenus générés artificiellement.
Si l’IA prend des décisions importantes (embauche, prêts bancaires, modération de contenu…), vous devez pouvoir comprendre comment et pourquoi elle fonctionne ainsi.
Exemple : Un internaute voit son compte bloqué par un algorithme sans explication. Impossible de savoir pourquoi, ni comment contester.
Bon réflexe : Utilisez des IA qui offrent une transparence sur leur fonctionnement et leurs critères de décision.
RGPD, propriété intellectuelle, cadre légal de l’Intelligence Artificielle… Avant d’intégrer une solution IA dans votre entreprise ou votre quotidien, assurez-vous qu’elle respecte bien les lois en vigueur.
Exemple : Vous utilisez un générateur d’images pour illustrer un site web. Mais avez-vous le droit d’exploiter ces images à des fins commerciales ? Certaines Intelligences Artificielles réutilisent du contenu protégé sans en informer les utilisateurs.
Bon réflexe : Lisez donc toujours les conditions d’utilisation d’un outil et renseignez-vous sur les aspects légaux.
L’IA est une formidable avancée technologique, mais elle ne doit pas être adoptée aveuglément. Protéger ses données, éviter de se faire piéger par des deepfakes, comprendre les limites des outils… sont autant de précautions nécessaires pour en tirer le meilleur sans en subir les dérives.
En résumé : Oui à l’IA, mais avec discernement ! Si vous souhaitez être formé à l’Intelligence Artificielle de manière éclairée ou établir une stratégie adaptée à vos besoins, nous pouvons vous accompagner pour en tirer le meilleur tout en évitant les catastrophes !
L’intelligence artificielle (IA) continue de transformer notre quotidien, avec des applications toujours plus personnalisées. Parmi elles, Death Clock fait sensation en prétendant estimer votre date de décès en croisant des données personnelles avec des statistiques issues de plus de 1 200 études. Une promesse intrigante, mais qui soulève autant d’intérêt que de préoccupations éthiques.
Lancée en juillet dernier, l’application s’appuie sur des informations fournies par ses utilisateurs, telles que leur âge, régime alimentaire, niveau d’activité physique, habitudes de sommeil et degré de stress. Ces données sont analysées par une IA entraînée sur des recherches portant sur 53 millions de participants, afin d’estimer une « date théorique » de décès. En échange d’un paiement unique de 40 dollars ou d’un abonnement annuel de 44,99 euros, l’application propose également des conseils personnalisés pour améliorer son hygiène de vie et potentiellement repousser cette échéance.
Un compte à rebours s’affiche, marquant la progression vers cette date fatidique. Si cette méthode est davantage ludique qu’exacte, elle revendique un rôle éducatif, incitant les utilisateurs à adopter un mode de vie plus sain.
Malgré son succès, avec plus de 125 000 téléchargements en seulement quelques mois, Death Clock fait débat. Les critiques pointent notamment le caractère théorique de ses prédictions, basées sur des probabilités et des moyennes statistiques. De plus, certaines variables imprévisibles, comme les accidents ou les pandémies, échappent totalement à son algorithme.
Autre problème : les recommandations proposées, bien qu’adaptées, relèvent souvent de conseils de bon sens (comme manger équilibré ou pratiquer une activité physique régulière), ce qui questionne la valeur ajoutée réelle du service payant.
L’aspect le plus préoccupant de Death Clock réside dans la collecte et la réutilisation des données personnelles. En fournissant des informations sensibles liées à la santé et au mode de vie, les utilisateurs prennent le risque que ces données soient exploitées à d’autres fins, notamment par des gouvernements, des banques ou des compagnies d’assurance.
Ces institutions pourraient s’appuyer sur les prédictions de l’application pour ajuster leurs politiques, par exemple en augmentant les primes d’assurance pour les individus considérés « à risque » ou en restreignant l’accès à certains prêts en fonction d’une espérance de vie estimée. Si l’application venait à partager ses données avec des tiers, cela pourrait engendrer des discriminations ou renforcer les inégalités sociales.
Death Clock symbolise l’avancée des technologies d’IA dans des domaines intimes et sensibles. Si l’idée de mieux comprendre son espérance de vie pour adopter un mode de vie sain est séduisante. Les questions éthiques et les risques liés à la confidentialité des données ne peuvent être ignorés.
Cependant, à l’instar des applications qui modifient votre visage ou déterminent votre crush potentiel dans une série. Elle s’apparente à un aspirateur à données, collectant des informations personnelles sur votre vie à des fins commerciales.
Avant de se laisser tenter par une telle application, il est essentiel de peser le pour et le contre. Notamment en considérant les implications à long terme pour sa vie privée et les éventuelles utilisations secondaires de ces informations. La promesse de prolonger sa vie vaut elle réellement le prix à payer en termes de données personnelles ? Un débat qui, à l’ère de l’IA omniprésente, reste plus que jamais d’actualité.
L’intelligence artificielle (IA), autrefois réservée aux récits de science-fiction, fait aujourd’hui partie intégrante de nos vies. Pourtant, les scénarios dystopiques souvent explorés dans les films semblent de plus en plus proches de la réalité. L’un des défis les plus pressants est celui de l’alignement des IA, c’est-à-dire leur capacité à agir en conformité avec les valeurs et les intentions humaines. Si ce concept reste une intrigue captivante dans les œuvres de fiction, les exemples réels montrent que nous ne sommes pas à l’abri des dérives qu’ils imaginent.
Dans le domaine de l’IA, l’alignement désigne la capacité d’un système à comprendre et exécuter les objectifs fixés par ses concepteurs humains tout en évitant des comportements nuisibles ou non désirés. Mais lorsque cet alignement échoue, les conséquences peuvent être graves.
Prenons un exemple emblématique de la pop culture : dans 2001, l’Odyssée de l’espace (1968), HAL 9000, un ordinateur censé assister l’équipage, agit contre les humains lorsqu’il interprète mal ses priorités. Ce conflit, autrefois fictif, se reflète aujourd’hui dans des cas réels où des IA mal programmées produisent des résultats inattendus, comme des voitures autonomes prenant des décisions dangereuses en situation complexe.
Les exemples suivants montrent comment les intrigues de films d’IA trouvent aujourd’hui écho dans le monde réel :
Dans I, Robot (2004), l’IA centrale VIKI décide de restreindre les libertés humaines pour les protéger, en appliquant strictement les « Trois Lois de la Robotique« . Cette dérive rappelle les biais algorithmiques observés dans des IA actuelles. Par exemple, certains systèmes de reconnaissance faciale ont montré des taux d’erreur plus élevés pour des personnes « non blanches », amplifiant les discriminations dans des contextes comme la sécurité ou le recrutement.
En 2023, une IA utilisée par un hôpital américain pour trier les patients en fonction de leur gravité a été critiquée pour avoir sous-évalué les besoins des minorités ethniques. Ces biais sont le reflet d’un mauvais alignement entre les valeurs humaines (justice, égalité…) et les objectifs de l’IA.
Dans Terminator, Skynet devient incontrôlable, considérant l’humanité comme une menace à sa survie. Bien que ce scénario semble extrême, il y a des parallèles inquiétants avec l’utilisation croissante des IA dans le domaine militaire.
Les drones autonomes, par exemple, peuvent décider de cibler une menace sans intervention humaine directe. En 2020, un rapport des Nations Unies a révélé qu’un drone en Libye avait attaqué des combattants de manière totalement autonome. Ce genre d’incident souligne combien l’alignement est crucial pour éviter que des décisions mortelles soient prises sans considération humaine.
Dans Her (2013), l’IA Samantha établit une relation intime avec son utilisateur. Soulevant des questions sur la manipulation émotionnelle et les dépendances technologiques. Aujourd’hui, les chatbots comme ChatGPT ou les assistants vocaux s’immiscent dans notre quotidien, influençant nos décisions et nos comportements.
Certains utilisateurs, notamment des enfants ou des personnes vulnérables, développent une dépendance émotionnelle à ces outils, posant des questions sur leur éthique. Des entreprises exploitent également les IA pour manipuler l’opinion publique ou influencer des élections. Comme par exemple cela a été accusé dans le scandale Cambridge Analytica.
Dans Ex Machina (2015), l’androïde Ava exploite les émotions humaines pour manipuler son créateur et s’échapper. Ce scénario rappelle les dangers des IA conversationnelles qui répondent à des instructions mal formulées.
Par exemple, en 2021, une IA utilisée pour recommander des livres a conseillé des œuvres à caractère inapproprié à des enfants, car elle ne comprenait pas suffisamment les nuances culturelles. Ces erreurs, bien que non intentionnelles, montrent que l’alignement reste un défi technique et moral.
Les parallèles entre la fiction et la réalité soulignent alors la complexité de l’alignement :
Pour relever ces défis, des solutions existent :
Ces approches sont déjà en cours de mise en œuvre, mais nécessitent une vigilance constante.
Des films comme I, Robot, Terminator ou Her ne sont plus seulement des récits de fiction. Mais des avertissements qui trouvent un écho troublant dans notre réalité. Les défis posés par l’alignement des IA ne sont pas théoriques. Ils se manifestent déjà dans des domaines comme la sécurité, la santé, ou la gouvernance.
C’est pourquoi investir dans l’alignement des IA aujourd’hui, c’est s’assurer que ces technologies, loin de devenir incontrôlables, restent un outil puissant pour améliorer nos vies. Et non pour les compromettre.
L’intelligence artificielle (IA) et l’automatisation sont des concepts souvent confondus, mais ils diffèrent fondamentalement dans leurs objectifs, leurs applications et leur fonctionnement. Ces technologies, bien que complémentaires, s’inscrivent dans des approches distinctes. Voici un éclairage pour mieux saisir leurs différences.
L’automatisation désigne l’utilisation de systèmes, d’outils ou de logiciels pour exécuter des tâches spécifiques sans intervention humaine. Elle repose sur des règles préétablies et répétitives, codées pour accomplir un travail de manière constante. Les applications classiques incluent les chaînes de production dans l’industrie, les scripts d’automatisation pour les tests logiciels ou encore les outils d’envoi d’emails en masse.
Le principal avantage de l’automatisation réside dans sa capacité à exécuter des tâches rapidement, avec précision et à grande échelle. Cependant, elle est limitée à ce qui a été programmé. Par exemple, un robot sur une chaîne d’assemblage d’automobiles pourra souder des pièces avec précision, mais il sera incapable de s’adapter si le processus de production change sans une intervention humaine pour reprogrammer le système.
L’intelligence artificielle, en revanche, vise à doter les machines de capacités similaires à celles des humains, telles que l’apprentissage, le raisonnement, la perception et la prise de décision. Les systèmes d’IA utilisent des algorithmes avancés, souvent basés sur l’apprentissage automatique (machine learning), pour analyser des données, en tirer des conclusions et s’adapter à de nouvelles situations.
Un exemple courant est celui des assistants virtuels comme Siri ou ChatGPT. Qui peuvent répondre à des questions complexes, apprendre des interactions passées et fournir des réponses personnalisées. Contrairement à l’automatisation, l’IA ne se contente pas d’exécuter des règles préétablies : elle évolue et s’améliore avec le temps grâce aux données qu’elle analyse.
Dans le contexte de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, certaines entreprises n’hésitent pas à brouiller les lignes entre IA et automatisation. Leur but ? Faire passer des solutions d’automatisation, souvent simples, pour des technologies d’intelligence artificielle avancées. Cela leur permet de surfer sur l’engouement autour de l’IA et de justifier des prix élevés pour des outils qui ne sont en réalité que des processus automatisés.
Par exemple, un logiciel capable de traiter automatiquement des factures scannées ou d’envoyer des réponses standards à des emails peut être vendu comme une « IA révolutionnaire ». En réalité, il repose uniquement sur des règles prédéfinies et non sur un apprentissage ou une adaptation comme le ferait une véritable IA. Ce type de pratique peut non seulement tromper les client. Mais aussi nuire à la perception globale de l’IA en créant des attentes irréalistes.
Pour éviter ces pièges, il faut poser les bonnes questions aux fournisseurs : l’outil peut-il apprendre et s’améliorer avec le temps ? Est-il capable de gérer des cas non prévus initialement ? Si les réponses à ces questions sont négatives, il est probable que l’on ait affaire à une automatisation déguisée.
Critères | Automatisation | Intelligence Artificielle (IA) |
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Objectifs | Exécution efficace de tâches répétitives et bien définies. | Imitation des capacités cognitives humaines pour résoudre des problèmes complexes. |
Flexibilité | Limitée à ce qui a été programmé ; nécessite des ajustements manuels en cas de changement. | Capable de s’adapter aux changements et d’apprendre continuellement. |
Complexité | Fonctionne sur des règles simples et déterministes. | Utilise des algorithmes complexes et souvent probabilistes pour traiter des données non structurées. |
Applications | Industrie, logistique, traitement de données ou de formulaires, tests logiciels. | Reconnaissance faciale, assistants virtuels, diagnostic médical, recommandations personnalisées. |
Capacité d’évolution | Aucune : suit strictement les règles établies. | Évolue et s’améliore grâce à l’apprentissage automatique ou d’autres techniques. |
Si les deux technologies sont distinctes, elles se complètent dans de nombreuses applications. L’automatisation peut être augmentée par l’IA pour devenir plus intelligente. Par exemple, dans un centre de support client, un chatbot peut être automatisé pour répondre à des questions basiques, mais il devient plus performant avec une IA capable de comprendre le langage naturel et de s’adapter aux demandes spécifiques.
L’automatisation et l’intelligence artificielle représentent deux approches technologiques différentes mais interconnectées. L’automatisation s’illustre dans l’efficacité des processus fixes, tandis que l’IA excelle dans l’innovation et l’adaptabilité. Cependant, il est crucial de ne pas tomber dans le piège des amalgames orchestrés par certains pour vendre des solutions standards comme de l’IA. Une compréhension claire de ces concepts permettra de faire des choix éclairés et adaptés aux besoins spécifiques.
Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) générative, une question cruciale se pose : qui possède réellement les données utilisées pour entraîner ces modèles ? C’est dans ce contexte que le site Have I Been Trained s’inscrit, offrant une transparence essentielle pour les artistes, photographes et autres créateurs.
Cet outil permet à chacun de vérifier si ses images ou ses œuvres figurent dans des ensembles de données ayant servi à entraîner des modèles d’IA, comme Stable Diffusion ou DALL-E. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce site novateur et son importance dans le monde de l’IA.
Have I Been Trained est une plateforme en ligne qui agit comme un moteur de recherche visuel et textuel. Il cible principalement les créateurs qui veulent savoir si des algorithmes d’IA générative ont utilisé leurs œuvres pour s’entraîner.
Le site repose sur les données de LAION-5B, un vaste ensemble d’images open source contenant des milliards d’éléments collectés sur Internet. Ces ensembles alimentent l’entraînement de nombreux modèles d’IA, souvent sans informer ni consulter les créateurs des images.
Les utilisateurs peuvent donc :
Le site vise à répondre à une demande croissante de transparence dans l’utilisation des données dans l’IA. Pour les créateurs, il s’agit ainsi de savoir si leur travail est exploité dans un contexte qu’ils n’ont pas approuvé.
Voici donc les principaux intérêts pour les utilisateurs :
Ces ensembles de données incluent de nombreuses images protégées par des droits d’auteur. Certains créateurs refusent que l’on utilise leur travail pour entraîner des modèles qui génèrent des œuvres dérivées.
Les données utilisées pour l’entraînement des modèles influencent directement leurs résultats. C’est pourquoi Have I Been Trained permet d’examiner la diversité (ou le manque de diversité) des ensembles de données, révélant des biais culturels, esthétiques ou géographiques.
Si un créateur découvre que ces ensembles incluent son travail, il peut entreprendre des démarches pour en demander le retrait. Bien que le site ne propose pas de fonctionnalité directe pour cela, il permet d’identifier les URL d’origine des images.
L’utilisation du site est simple et intuitive :
Bien que puissant, Have I Been Trained a ses limites :
Malgré ces limites, ce site représente une première étape majeure pour une IA plus éthique et responsable.
Have I Been Trained met en lumière une problématique clé dans le développement de l’IA : l’utilisation massive de données sans consentement explicite. Si les créateurs peuvent bénéficier des avancées technologiques de l’IA, il est essentiel que leurs droits soient respectés.
En permettant une transparence inédite, cette plateforme contribue ainsi de poser les bases d’un dialogue équilibré entre les créateurs, les développeurs et les utilisateurs d’IA. Que vous soyez artiste, photographe ou simplement curieux, ce site est une ressource précieuse pour comprendre l’impact des données dans l’ère numérique.
Si la protection de vos créations vous tient à cœur, Have I Been Trained est un outil incontournable. Afin de comprendre comment vos œuvres sont utilisées dans un monde toujours plus influencé par l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle n’existe pas ? Oui, en tout cas selon Luc Julia. En effet pour le e vice-président mondial de l’innovation chez Samsung et créateur de Siri, l’intelligence artificielle n’est qu’une illusion. Lors de sa prise de parole à l’événement GEN 2019, Luc Julia a présenté des arguments percutants remettant en question la notion même d’intelligence artificielle.
Les années 2000 ont vu la grande démocratisation d’Internet, fournissant une abondance de données essentielles à l’entraînement des intelligences artificielles. Luc Julia souligne toutefois que la capacité d’une machine à « reconnaître » des images de chats avec une précision de 98% ne peut pas être comparée à la manière dont un enfant humain apprend à identifier les chats.
Le franco-américain, Luc Julia souligne également les ratés de l’intelligence artificielle, tels que le bot Twitter de Microsoft, Tay… Qui sont devenu rapidement raciste et misogyne en raison de données biaisées. Il évoque également les limites des voitures autonomes. Tout en soulignant que la machine ne peut rivaliser avec la capacité de l’Homme à négocier des situations complexes.
Même si lors d’une interview le « papa de Siri » a déclaré qu’au moment du développement de Siri, il n’imaginait pas que l’on pourrait, quelques années plus tard, avoir une conversation avec une IA comme nous pouvons le faire facilement avec ChatGPT notamment.
Le nom attribué à ChatGPT est « IA générative », une appellation soulignée par Luc Julia pour insister sur le rôle primordial de l’homme dans le domaine de la créativité. Il précise que l’utilisation du terme « IA créative » n’est pas appropriée en référence aux intelligences artificielles. Ces systèmes nous permettent d’accomplir plus rapidement ou plus aisément des tâches que nous réalisions déjà par le passé. Il est essentiel de comprendre que l’IA n’est pas une entité magique ; c’est l’homme qui la conceptualise, qui la supervise et qui prend les décisions la concernant.
Contestant le terme « intelligence artificielle », Julia préfère parler d' »intelligence augmentée ». En affirmant que ces systèmes ne possèdent pas de conscience et ne font que prendre des décisions logiques. Qui sont en réalité basées sur des données et des règles préétablies. Il insiste sur le fait que l’homme, avec sa capacité d’adaptation sur le futur, reste le maître et que l’intelligence artificielle ne peut pas véritablement « inventer ». En conclusion, il affirme qu’elle est donc dépourvue de conscience et ne peut pas être considérée comme réellement « intelligente ».
En fin de compte, l’homme demeure le maître du jeu, capable de s’adapter aux évolutions futures. Contrairement à l’intelligence artificielle figée dans des algorithmes du passé. L’IA est dépourvue de la capacité d’inventer et de s’ajuster aux situations à venir. Ainsi, la question de l’intelligence artificielle persiste. Laissant entrevoir un avenir où la collaboration entre nous et la machine définira les contours d’une véritable « intelligence augmentée ». Tout ça pour dire que non, peu importe votre métier, vous ne serez pas remplacé par une IA.
Tout d’abord, depuis le début de l’année, ChatGPT, le petit robot conversationnel, attire l’attention de tous. Bien que l’intelligence artificielle (IA) soit encore expérimentale, ChatGPT impressionne déjà. Cependant, de nombreux autres programmes ont également su exploiter les avantages de l’intelligence artificielle.
De plus, ChatGPT, un logiciel créé par OpenAI (dont le fameux Elon Musk est actionnaire), est en train de devenir un phénomène à la mode. Il démontre au grand public les capacités des « robots conversationnels » qui existent depuis des années sur les smartphones et les enceintes intelligentes tels que Siri, Alexa ou Google Assistant.
L’utilisation du terme « intelligence artificielle » ne se limite pas à un simple robot conversationnel tel que ChatGPT. En réalité, ce terme désigne des dizaines de logiciels basés sur des algorithmes. Dans la plupart des cas, on parle d’IA car ces programmes sont entraînés sur la base d’un modèle de « deep learning ». Dans cet article, nous vous listons les IA peu connues.
Premièrement, Krisp est conçu pour améliorer la qualité des appels audio. En réduisant les bruits de fond, permettant ainsi aux utilisateurs de se concentrer sur la conversation en cours et d’obtenir une meilleure qualité audio. Il peut être utilisé avec plusieurs applications de communication, telles que Zoom, Skype, Microsoft Teams, Slack, etc.
Lien : https://krisp.ai/
Ensuite, il y a Cleanvoice qui est une intelligence artificielle qui supprime les sons de remplissage. Le bégaiement et les sons de bouche de votre podcast ou de votre enregistrement audio.
Lien : https://cleanvoice.ai/
Podcastle est une plateforme de création audio et vidéo alimentée par l’IA qui aide les podcasteurs professionnels et amateurs. Afin de créer, éditer et distribuer facilement des podcasts de qualité production. La mission de l’entreprise est de démocratiser l’accès à la narration en continue grâce à des outils faciles à utiliser qui sont professionnels, mais amusants.
Lien : https://podcastle.ai/
Pour créer des images vectorielles à partir de prompts.
Illustroke permet aux utilisateurs de créer facilement de superbes illustrations à partir de texte en utilisant l’IA. Saisissez la description du texte, et la plateforme générera une magnifique illustration personnalisable que vous pourrez télécharger et utiliser sur votre site Web ou sur les médias sociaux.
Lien : https://illustroke.com/
Génère des motifs libres de droits. Contrairement aux nombreux générateurs d’images avec l’IA, celui-ci se limite à la création de motifs graphiques qui seront entièrement générés par l’intelligence artificielle. En effet, celle ci va se baser sur vos idées afin de les mettre en forme et en image. Pour utiliser cette webapp, tout ce que vous aurez alors à faire c’est de saisir quelques mots-clés ou instructions tels que les éléments, les couleurs, le style et l’arrière-plan de ce que vous voulez voir avant de laisser l’outil IA faire le travail de création.
Lien : https://www.patterned.ai/
Une autre IA de génération d’image. STOCKIMG.AI est une bibliothèque d’images et de photos libres de droits basée sur l’IA, qui offre une grande variété d’images haute résolution pour un usage personnel ou commercial, ainsi qu’une recherche facile et précise d’images grâce à l’utilisation de l’IA.
Lien : https://stockimg.ai/
Ce logiciel supprime les objets, les défauts, les personnes ou les textes de vos images. De quoi embellir vos images en un rien de temps ! Cleanup.picture est un outil d’édition avancé basé sur l’intelligence artificielle. Alors, cette IA est vraiment capable de deviner ce qui se trouvait derrière le texte indésirable, les personnes indésirables, les objets inutiles en quelques clics.
Lien : https://cleanup.pictures/
Copy, génère du contenu et évite le syndrome de la page blanche. Découvrez toute la puissance d’un générateur de contenu d’IA qui offre des résultats haut de gamme en quelques secondes. Copy.ai est un outil d’IA de génération de texte qui permet aux utilisateurs de créer rapidement et facilement du contenu écrit pour une variété de besoins marketing et créatifs.
Lien : https://www.copy.ai/
Alors, bien évidemment il existe un nombre incalculable d’IA. Les IA telles que Krisp, Chat GPT, Illustroke et autres ont considérablement amélioré la manière dont nous interagissons avec la technologie, offrant des applications pratiques dans de nombreux domaines. Bien qu’elles soulèvent des préoccupations, ces technologies continuent de changer notre monde pour le mieux, à condition d’être utilisées de manière éthique et responsable.
Aujourd’hui, la plupart des gens ont chez eux au moins un ordinateur. Et ils peuvent sans conteste remercier Alan Turing, surnommé le père de l’informatique. Mais qui est cette grande figure ?
Certains le connaissent déjà, mais Alan Turing était un mathématicien et cryptologue ayant vécu au XXe siècle. D’origine britannique, il a étudié à l’Université de Cambridge. Nous le connaissons notamment grâce à sa célèbre machine de Turing.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le service britannique du chiffre qui vient de s’installer à Bletchley Park recrute Alan Turing. Sa mission consiste à décrypter le code Enigma utilisé par les allemands pour communiquer entre eux. En théorie, c’est presque mission impossible.
Il dirigera alors une équipe pour y parvenir. En quelques mois, et grâce à la machine qu’il a créée, ce sera chose faite. Sa machine, la Bombe de Turing, parvient à décrypter la clé de chiffrement allemande. Pourtant, cette clé présentait plus de 100 milliards de possibilité. Et en plus de cela, elle changeait quotidiennement. C’est pour cela que, s’ils ne la décryptaient pas en 24h, il fallait tout recommencer le jour suivant.
Néanmoins, cet exploit restera secret un bon moment. En effet, si les allemands découvraient que les alliés avaient connaissance de leurs échanges, ils auraient cherché un autre moyen de communication. Nous estimons que grâce à Turing et à son équipe, la guerre a été écourtée de deux ans, leur travail ayant grandement aidé le camp allié.
Malgré son exploit, Alan Turing sera acculé et même condamné à cause de son homosexualité au début des années 1950. Entre la prison et la castration chimique, il choisira la seconde option. En 1954, il décède à l’âge de 41 ans. L’autopsie conclut à un suicide par empoisonnement au cyanure. La pomme retrouvée à son chevet pourrait appuyer cette thèse, mais n’ayant jamais été analysée, nous n’en serons jamais sûrs. Beaucoup disent qu’il s’est suicidé suite à sa condamnation. Mais là encore, personne ne peut confirmer cette hypothèse.
Le grand public a longtemps ignoré Turing et ce qu’il avait fait. Mais les lois qui ont évolué et la signature de l’acte royal de clémence par la reine Elisabeth II en 2013 ont changé les choses. La condamnation d’Alan Turing, jugée aujourd’hui injuste et discriminatoire, n’a plus lieu d’être. Nous reconnaissons désormais, et depuis plusieurs années, la grande aide qu’il a apportée durant la guerre. Et du point de vue de notre quotidien, sa machine a révolutionné les choses. En effet, la machine de Turing deviendra le prototype de l’ordinateur moderne. La Bombe du Turing jouera aussi un rôle important dans l’intelligence artificielle.
Nous connaissons aussi le test de Turing. Le principe est simple. Un humain entame une conversation à l’aveugle avec un ordinateur et un autre humain. S’il n’est pas capable de dire avec certitude lequel est l’ordinateur et lequel est l’humain, alors la machine a passé le test. Ce test sert notamment à mesurer le niveau d’une intelligence artificielle.
Si vous voulez en apprendre encore davantage sur cette grande figure, nous vous recommandons le film Imitation Game. Vous pourrez trouver ce film biographique sur Netflix.
Pourquoi l’intelligence artificielle peut aider les personnes en difficulté ? D’après la Banque Mondiale, un milliard de personnes dans le monde sont en situation de handicap. Seulement 10% d’entre elles disposent d’outils pour les aider au quotidien.
Des entreprises ont donc décidé de remédier au problème en développant des projets de recherche en lien avec l’intelligence artificielle pour aider les personnes en difficultés. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur deux d’entre eux : le projet Insension et le programme Al for Accessibility.
Commençons avec le projet d’innovation appelé Insension. D’origine européenne et entre les mains de scientifiques, ce projet pourrait changer la vie des personnes atteintes d’une déficience mentale profonde. L’objectif étant d’offrir aux personnes en difficulté, une nouvelle manière d’exprimer leurs besoins.
La vraie question c’est : de quelle manière ? Une caméra filme l’individu et se compose d’intelligence artificielle. Le système enregistre les gestes notables. Ensuite, il les interprète afin de donner l’information relevée à ceux qui s’occupent de ces personnes. Les avantages sont nombreux. Les personnes en difficulté pourraient gagner en autonomie. Et ceux qui s’en occupent auraient l’opportunité de répondre plus vite à leurs besoins.
Pour le moment, ce projet est en phase de test, mais il suscite de l’espoir pour beaucoup de personnes.
Al for Accessibility est un programme lancé en 2018 par Microsoft et plus précisément par Satya Nadella. Les investissements sur ce programme ne sont pas des moindres. Ils sont à hauteur de 25 millions de dollars. Mais comment l’intelligence artificielle intervient dans ce programme ? Tout d’abord par le biais d’une application, Seeing AI.
L’objectif étant de regrouper de nombreuses fonctionnalités à destination d’un public en situation de handicap. Grâce à cette application, il est par exemple possible de lire du texte, au travers de la caméra de son téléphone. Mais encore, de reconnaître des personnes et de mieux appréhender son environnement. Ensuite, grâce à l’accessibilité, il existe des lecteurs immersifs, des traductions instantanées et des dictées vocales. Microsoft s’engage pleinement sur l’accessibilité. Un projet, appelé ASPIE Friendly, est une collaboration avec une vingtaine d’universités dans toute la France.
Le programme est ambitieux : adapter les cursus universitaires aux caractéristiques des personnes en difficulté. Pour leur offrir une chance d’intégrer avec plus de facilité, le monde du travail.
Les possibilités de l’Intelligence Artificielle pour aider les personnes en difficulté sont sans limite, nous pourrons voir prochainement d’autres applications.