L’ergonomie web est un des points clefs les plus importants en matière de navigation, mais aussi en terme de référencement. Google la prenant en compte notamment pour le positionnement sur les moteurs de recherche. Comment mettre en place les bonnes pratiques ?
Chaque jour, nous utilisons des objets qui facilite notre quotidien. L’ergonomie a pour objectif d’adapter ces objets à l’Homme. Depuis l’avènement des nouvelles technologies, cette discipline a dû s’adapter à Internet, notamment avec l’utilisation des sites web.
Désormais, elle s’inscrit dans le cadre de la création de sites web. En effet, lors de leur conception, il est essentiel de faciliter l’interaction entre l’homme et l’interface. Dans un premier temps du côté du créateur du site mais également des utilisateurs (les internautes) qui vont le consulter.
L’ergonomie web représente donc l’ensemble des aspects de l’interface en question permettant une utilisation efficace, agréable et facile. L’objectif de l’ergonomie web est tout simplement de faciliter l’interaction entre le site web et l’utilisateur.
L’ergonomie est une étape indispensable concernant le bon fonctionnement d’un site web. De plus, si les règles ergonomiques de bases ne sont pas respectées, alors le site web possèdera une mauvaise ergonomie car il ne répondra pas aux attentes des utilisateurs. Un site web se doit également d’être utile, afin de répondre aux besoins des utilisateurs. Néanmoins, cela ne suffit pas à rendre le site ergonomique. Par exemple, une fois l’utilisateur sur le site il est important qu’il trouve facilement ce qu’il recherche et ne quitte pas le site. On parle alors d’utilisabilité, elle se caractérise par l’aptitude d’un objet ou d’un site ici à être utilisé facilement par l’utilisateur.
Tout d’abord, il est important d’optimiser son site d’un point de vue technique. Il est recommandé de respecter dans un premier temps les règles universelles pour une ergonomie web optimale. Ensuite, les trois aspects qui peuvent améliorer directement l’ergonomie de votre site web sont : la vitesse de chargement, l’accessibilité et enfin le responsive.
La vitesse de chargement joue énormément sur l’utilisabilité d’une interface. Si un site web met du temps à charger, il a des chances de décourager facilement les internautes.
L’accessibilité permet elle aussi d’améliorer facilement un site web. Pour une bonne ergonomie, un site se doit d’être accessible sur un maximum de navigateurs. Il est important d’éviter le plus possible les bugs. Il est également nécessaire de concevoir des pages adaptées pour les personnes en situation de handicap.
Enfin, le responsive est le fait de concevoir un design de site adapté pour les téléphones mobiles et tablettes. De plus en plus de personnes naviguent sur internet à l’aide de leurs téléphones. Si votre site web n’est pas adapté pour les smartphones, alors vous risquez de passer à côté de potentiels clients.
Vous pouvez aussi télécharger notre Livre Blanc de l’ergonomie web.
Aujourd’hui, beaucoup de questions trouvent leur réponse sur Wikipédia. Date de naissance d’un chanteur, filmographie d’un acteur, liste des découvertes d’un grand scientifique… Peu importe ce que vous cherchez, vous avez de grandes chances de le trouver sur cette plateforme. Mais comment le projet Wikipédia s’est-il formé ?
La plupart d’entre vous le savent déjà, mais il s’agit d’un site encyclopédique. Tout le monde peut y apporter sa contribution. Vous pouvez partager votre savoir en contribuant à un article sur lequel vous avez des connaissances ou en en créant un nouveau si le sujet que vous voulez aborder n’existe pas déjà. Vous pouvez aussi vous contenter de faire des recherches. Une étude réalisée par l’Université de Washington en 2010 montre en effet que 75% des étudiants interrogés déclarent se servir de l’encyclopédie pour des travaux de recherche ! Quoiqu’il en soit, beaucoup de gens utilisent aujourd’hui Wikipédia.
Wikipédia est lancée le 15 janvier 2001, même si l’idée émerge deux semaines plus tôt. Le projet a en fait pour but de soutenir Nupedia, un projet semblable géré par des experts et sous le contrôle d’un comité scientifique. Malgré un rédacteur en chef à plein de temps et un bon nombre d’éditeurs, la rédaction d’articles sur Nupedia est lente. C’est là que naît Wikipédia. Le projet donc se veut plus ouvert et complémentaire à Nupedia.
La plupart des contributeurs de Nupedia sont réticents à l’idée de l’associer à un site Internet sous la forme d’un wiki. C’est pour cela qu’à son lancement le 15 janvier 2001, Wikipédia possède son propre nom de domaine. Jimmy Wales, l’un des fondateurs du projet, teste alors le site via diverses publications. Vous pouvez d’ailleurs trouver la plus ancienne encore contenue sur le site juste ici.
Rapidement, le site grandit. L’année de son lancement, beaucoup de versions non-anglophones surgissent. Jimmy Wales annonce en 2002 qu’il n’intégrerait jamais de publicités à son projet. Peu après, wikipedia.com devient wikipedia.org. Et finalement, Nupedia ferme en septembre 2003, remplacée par Wikipédia.
Au fil du temps, les contributeurs publient de plus en plus d’articles. La barre des 6 millions est d’ailleurs passée en janvier 2020.
Avec le temps, la plateforme est de plus en plus considérée comme fiable, même si encore parfois rejetée dans le monde de l’enseignement.
D’autant plus que chaque page du site doit être correctement sourcée (sinon elle sera supprimée). Ce qui n’est pas forcément le cas de tous les sites internet…
Finalement, Wikipédia s’impose en tant que leader dans son domaine. Même s’il existe d’autres encyclopédies en ligne, c’est bien elle qui reste la grande première. Vous avez même sans doute remarqué que lorsque vous faites une recherche sur Internet, une page Wikipédia apparaît en première page. C’est grâce à son bon référencement et au trafic généré sur le site. Et sa croissance ne s’arrête pas là. En effet, la fondation a pour but de diversifier la communauté en conservant un taux de participation élevé.
En tout cas, nous pouvons affirmer avec certitude que l’encyclopédie Wikipédia n’est pas encore vouée à disparaître.
Cet article va vous présenter le métier de Community Manager (CM). Son profil, ses missions ou encore son salaire : nous vous disons tout.
Si le Community Manager travaille souvent en agence, il peut aussi travailler pour des annonceurs. C’est en effet lui qui s’occupe des réseaux sociaux de la marque pour laquelle il travaille. Il gère donc la communication avec les internautes et fait part à l’entreprise des réactions de sa communauté. Il est en quelque sorte l’ambassadeur de la marque en ligne.
Ses missions sont donc les suivantes :
En résumé, le Community Manager gère grandement la vie de communauté sur Internet. Il doit évidemment faire des retours à l’entreprise, qui adapte ensuite ses choix en conséquence.
Les compétences à avoir changent d’une mission à l’autre. Néanmoins, la maîtrise des réseaux sociaux est nécessaire. Il faut aussi avoir un excellent sens de la communication, une bonne culture web et des capacités de rédaction. Dans l’idéal, un bon CM dispose de notions de référencement ainsi qu’en design. Il doit aussi être une personne stratégique.
Selon les missions, il peut avoir besoin de compétences sur un domaine précis. Quoiqu’il en soit, il lui faut des compétences solides en webmarketing.
Et enfin, le CM est diplomate. Répondre aux internautes avec virulence pourrait en effet affecter l’image de la marque.
Un débutant touche environ 1500€/net par mois. Mais ce chiffre évolue avec l’expérience, surtout s’il travaille pour une marque réputée. Il peut même travailler pour une célébrité !
Ce métier vous attire ? Vous pouvez suivre une formation en communication pour devenir Community Manager.
Généralement, ce qu’on remarque en premier chez une application, c’est son logo. Si nous vous disons Twitter, il est probable que vous pensiez en premier à son logo. La plupart du temps, c’est un infographiste qui en est à l’origine.
L’infographiste est un acteur de la communication visuelle et de la production multimédia. Il est souvent sollicité en publicité, marketing, animation édition, presse, jeux vidéos… Il évolue donc dans de nombreux domaines. Mais il peut également se lancer en freelance et se dédier entièrement à un domaine précis.
Ses missions seront les suivantes :
Finalement, les missions d’un infographiste sont nombreuses et variées. Il devra gérer le processus graphique de A à Z et veiller à produire des résultats qui respectent l’identité visuelle de la marque. Il travaillera aussi bien sur un site web que sur une mise en page pour un jeu vidéo ou un CD par exemple.
Avant tout, l’infographiste a un goût prononcé pour le design et possède de bonnes aptitudes artistiques. Il est également rigoureux, puisqu’il devra suivre un cahier des charges précis. De plus, la créativité et un sens de l’innovation assez développés sont les bienvenus dans ce métier. Et dans l’idéal, un bon niveau en dessin.
L’infographiste doit maîtriser les outils adaptés. Il travaillera en effet souvent sur tablette graphique. Ainsi, il doit savoir maîtriser des logiciels comme Photoshop et Illustrator.
Un infographiste débutant touchera environ 1350€/net par mois. Il pourra atteindre 2500€/net par mois au fil du temps. Bien sûr, ces chiffres sont donnés à titre indicatif. En effet, un infographiste en freelance pourra décider de ses tarifs. Ils évolueront en fonction de son expérience, ses compétence et sa renommée dans le milieu.
Ce métier vous fait envie ? Alors n’hésitez plus. Et si vous voulez travailler dans le design mais que vous ne pensez pas avoir la fibre artistique requise, vous pouvez vous renseigner sur le métier d’UI designer.
Aujourd’hui, beaucoup de gens ont recours à un CMS pour leur site Internet. Parmi eux, WordPress est l’un des plus utilisés. En effet, 41,3% des sites dans le monde l’utilisent, et 64,8% des sites utilisant un CMS utilisent WordPress. Avec ses nombreuses fonctionnalités, de la création de contenu à la personnalisation du design ou même la possibilité d’ajouter des extensions, il s’avère en effet très pratique. Mais comment WordPress s’est-il imposé en tant que leader des CMS ?
Ce CMS trouve ses origines dans le logiciel b2 développé par Michel Valdrighi en 2001. Il s’agit à la base d’un logiciel de publication de blog open-source qui repose sur une base de données. Le développement du logiciel prendra ensuite fin en 2002 pour des raisons personnelles. C’est finalement en 2003 que Matthew Mullenweg et Mike Little reprennent b2 et l’améliorent. Ils renomment alors le projet WordPress.
Pour commencer, précisons que WordPress est gratuit. Il s’agit là d’un premier argument pour s’en servir. Son aspect pratique et simple à prendre en main attire aussi beaucoup. En plus de cela, il offre la possibilité d’ajouter des extensions. Parmi elles, nous trouvons notamment Yoast SEO, une extension d’aide au référencement. Elle pourrait donc intéresser quiconque veut de la visibilité pour son site. Le grand nombre de scripts mis à disposition du public le rend donc très attractif.
En résumé, WordPress permet aux utilisateurs avec peu de notions en programmation de trouver leur bonheur. Même si vous pourrez tirer le plein potentiel du CMS avec des capacités notamment en HTML ou en CSS.
S’il est de plus en plus utilisé, c’est aussi parce qu’il est souvent mis à jour et en évolution constante. Puisque les utilisateurs peuvent proposer des extensions, il y en a de nouvelles à disposition très régulièrement. En bref, vous avez de grandes chances de trouver ce qui vous convient sur WordPress.
WordPress est aujourd’hui le CMS le plus populaire, et ce, grâce à sa simplicité d’utilisation et à son grand nombre de fonctionnalités. La personnalisation, la possibilité de proposer ses propres extensions… Ce CMS a tout pour satisfaire ses utilisateurs. Si vous pensez avoir besoin d’aide pour vous y former, n’hésitez pas à nous contacter.
Aujourd’hui la publicité digitale est très répandue, plus que la publicité à la télévision ou dans la rue. Vous avez déjà dû remarquer les bannières au coin de votre écran, lorsque vous êtes sur les réseaux sociaux par exemple. Souvent, elles correspondent à vos centres d’intérêt. Nous vous expliquons dans cet article d’où vient la publicité digitale et pourquoi elle est autant utilisée.
Elle date du 27 octobre 1994. Une bannière au format rectangulaire, avec un texte coloré sur fond noir, accrocheuse et intrigante. Elle avait pour but de mettre en avant l’opérateur téléphonique AT&T. Le prix d’affichage était le même que pour une publicité sur papier, soit 10000€ par mois. Ce fut un véritable succès car 44% des internautes concernés ont cliqué sur la bannière. L’initiative a rapporté plusieurs milliards de dollars à l’entreprise sur le long terme.
Bien longtemps, le format bannière s’est imposé. Depuis, d’autres formats ont été utilisés. Parmi eux, les pop-ups, tout de même déconseillés car ennuyeux pour l’utilisateur. Il y a également la publicité vidéo, que vous trouverez notamment avant de pouvoir visionner une vidéo sur YouTube. L’utilisation de plus en plus fréquente des réseaux sociaux sur mobile pousse les entreprises à réaliser des publicités attractives sur tout support.
Publicités cliquables, annonces publicitaires… Il y a énormément de moyens de faire de la publicité en ligne.
Et en 2017, son histoire connait un beau tournant : les investissements ont dépassé ceux pour la télévision !
Quand vous vous promenez sur le web, vous laissez des traces par le biais des cookies. Nous n’entrerons pas dans les détails à ce sujet, mais ce sont ces cookies qui permettent à une entreprise de savoir ce que vous faites sur son site. En recueillant et en étudiant ces données, elles peuvent adapter leurs publicités à vos attentes. En plus de cela, les réseaux sociaux s’assurent que les publicités qu’ils affichent sur votre écran vous correspondent au mieux. Le tout dans l’optique de rentabiliser leurs actions.
Elle se fait de plus en plus essentielle pour faire connaître une entreprise. En effet, la plupart des gens utilisent régulièrement Internet et les réseaux sociaux. Ils seront donc très susceptibles de tomber sur votre publicité en ligne. C’est pourquoi il ne faut pas laisser cela de côté !
Si vous désirez vous y mettre sans trop savoir comment faire, nous pouvons vous aider. Il suffit pour cela de nous contacter.
Dans la série Black Mirror disponible sur Netflix, vous vous souvenez certainement d’un épisode. Celui dans lequel plusieurs personnages sont victimes de phishing puis de chantage. Ils doivent réaliser certaines actions bien précises sous peine de voir des informations compromettantes les concernant être divulguées… Preuves à l’appui. Puisqu’on se souvient du protagoniste qui avait reçu une vidéo directement issue de sa webcam piratée pour faire pression.
Mais rassurez-vous, en réalité, il est rare que l’on dispose de quelque chose qui puisse vous causer du tort.
Voici tout de même une liste non exhaustive de bonnes pratiques à adopter. Ceci afin d’éviter de vous retrouver dans une telle situation :
Ne paniquez pas ! Il est fréquent de recevoir des messages d’inconnus qui prétendent détenir tout un tas d’informations sur vous, et c’est heureusement faux la plupart du temps.
Si vous êtes victime de chantage à ce sujet (bien souvent, on vous demandera une rançon pour ne pas divulguer vos données), réagissez calmement :
De même, les Emails frauduleux indiquant qu’un lointain parent riche est décédé en vous laissant pour seul héritier, ou qu’il y a un problème urgent avec votre compte en banque ne sont pas inhabituels.
Ne vous laissez pas berner et gardez toujours à l’esprit les quelques conseils donnés plus haut. Et n’hésitez pas à faire de la prévention aux membres de votre entourage qui pourraient se faire avoir.
Pourquoi l’intelligence artificielle peut aider les personnes en difficulté ? D’après la Banque Mondiale, un milliard de personnes dans le monde sont en situation de handicap. Seulement 10% d’entre elles disposent d’outils pour les aider au quotidien.
Des entreprises ont donc décidé de remédier au problème en développant des projets de recherche en lien avec l’intelligence artificielle pour aider les personnes en difficultés. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur deux d’entre eux : le projet Insension et le programme Al for Accessibility.
Commençons avec le projet d’innovation appelé Insension. D’origine européenne et entre les mains de scientifiques, ce projet pourrait changer la vie des personnes atteintes d’une déficience mentale profonde. L’objectif étant d’offrir aux personnes en difficulté, une nouvelle manière d’exprimer leurs besoins.
La vraie question c’est : de quelle manière ? Une caméra filme l’individu et se compose d’intelligence artificielle. Le système enregistre les gestes notables. Ensuite, il les interprète afin de donner l’information relevée à ceux qui s’occupent de ces personnes. Les avantages sont nombreux. Les personnes en difficulté pourraient gagner en autonomie. Et ceux qui s’en occupent auraient l’opportunité de répondre plus vite à leurs besoins.
Pour le moment, ce projet est en phase de test, mais il suscite de l’espoir pour beaucoup de personnes.
Al for Accessibility est un programme lancé en 2018 par Microsoft et plus précisément par Satya Nadella. Les investissements sur ce programme ne sont pas des moindres. Ils sont à hauteur de 25 millions de dollars. Mais comment l’intelligence artificielle intervient dans ce programme ? Tout d’abord par le biais d’une application, Seeing AI.
L’objectif étant de regrouper de nombreuses fonctionnalités à destination d’un public en situation de handicap. Grâce à cette application, il est par exemple possible de lire du texte, au travers de la caméra de son téléphone. Mais encore, de reconnaître des personnes et de mieux appréhender son environnement. Ensuite, grâce à l’accessibilité, il existe des lecteurs immersifs, des traductions instantanées et des dictées vocales. Microsoft s’engage pleinement sur l’accessibilité. Un projet, appelé ASPIE Friendly, est une collaboration avec une vingtaine d’universités dans toute la France.
Le programme est ambitieux : adapter les cursus universitaires aux caractéristiques des personnes en difficulté. Pour leur offrir une chance d’intégrer avec plus de facilité, le monde du travail.
Les possibilités de l’Intelligence Artificielle pour aider les personnes en difficulté sont sans limite, nous pourrons voir prochainement d’autres applications.
Tout d’abord, la phrase « mes comptes web n’intéressent personne et je n’ai rien à me reprocher, mon compte ne sera jamais piraté » est totalement fausse. Bien entendu, un compte Instagram de star, d’un président… vaut plus que celui d’un citoyen « normal ». Cependant, tous les comptes sont intéressants pour un pirate.
Principalement, le pirate peut l’utiliser pour vider vos comptes bancaires. S’il dispose de votre compte E-mail, il peut demander des réinitialisations de mot de passe. Et ainsi accéder à votre compte Paypal, votre compte Amazon…
Il peut aussi se faire passer pour vous et extorquer de l’argent à vos amis. Grâce notamment à du phishing.
Il peut utiliser votre compte pour de la propagande ou des messages haineux. Il peut s’en servir pour favoriser un candidat dans une élection, en association avec des milliers d’autres comptes piratés… Ceci est courant et beaucoup de personnes possèdent des vieux comptes Twitter, Facebook… qui ont été piratés sans le savoir.
Bien entendu, si un hacker pirate les réseaux sociaux et les boites E-mail… Imaginez les soucis que cela peut engendre… Sachez que cela a déjà eu lieu plusieurs fois. Voici d’ailleurs une petite vidéo qui montre qu’il faut être vigilant.
TV5 Monde vient de se faire pirater. Ce monsieur semble surpris. Si vous n’avez rien remarqué, zoomez sur les papiers derrière lui…
Donc si vous soupçonnez d’avoir été piraté : prenez tout de suite les bonnes dispositions pour y remédier. Cependant, un pirate peut vous avoir piraté sans que vous ne le sachiez. C’est ce que nous allons voir ici.
Le site web haveibeenpwned.com vous permet de vérifier si l’un de vos comptes a déjà été piraté.
Je vous invite à entrer votre adresse e-mail habituelle, dès l’arrivée sur le site.
Si vous avez le message « Good news — no pwnage found! ». Alors félicitations ! Votre adresse e-mail n’apparaît sur aucune liste de pirates.
Pour l’exemple, j’ai mis mon adresse personnelle. Je l’utilise (trop) souvent. Mon adresse est donc dans la liste de certains pirates (comme des millions de personnes).
Sur ce site : les adresses E-mail, les mots de passe et les pseudonymes ont été piratés. J’ai donc tout intérêt à changer mon mot de passe sur ce site. MAIS pas uniquement ! Je dois aussi le changer sur tous les sites où j’utilise la même adresse (ou pseudonyme) et le même mot de passe. Car les pirates testent toutes ces combinaisons sur les sites les plus connus.
Le site haveibeenpwned.com vous permet aussi de tester votre mot de passe. Pour cela rendez-vous dans l’onglet « Passwords ». Pour ce test, j’ai utilisé le mot de passe « azerty » et voici le résultat.
Ce mot de passe a été vu 315 309 fois sur des listes piratées ! Il est donc préférable de ne pas l’utiliser. Je vous laisse tester les mots de passe « simples » pour vous rendre compte de la catastrophe. Mais je vous conseille aussi de tester le vôtre : le nom de votre chien n’est pas un mot de passe sûr ! ^^
Vous connaissez sans doute la série à succès Black Mirror produite par Netflix et actuellement disponible sur la plateforme. Surtout si vous êtes un fanatique de nouvelles technologies et d’intelligence artificielle. La série met en scène un monde où la technologie y est ultra avancée, au point où cela en devient presque effrayant. Elle a notamment pour but de nous avertir des dérives liées à la technologie. On note aujourd’hui, une dizaine de prédictions de la série qui existent déjà. Nous allons nous attarder sur trois d’entre elles.
Enregistrer tout ce que vous voyez et le visionner autant de fois que vous le voulez, va bientôt être possible. En effet, les lentilles connectées, vues dans l’épisode 3 de la saison 1 de Black Mirror, vont faire leur apparition sur le marché. En effet, depuis quelques années, Sony est en train de les développer, aux côtés de Google et Samsung, depuis peu. Cette lentille aura la capacité d’enregistrer des vidéos et de les lire à tout moment. C’est le clignement des yeux qui contrôlera les lentilles. Avec des fonctions qui se rapprochent d’un appareil photo, il sera possible de faire des autofocus et de zoomer. À la différence de Sony, Samsung et Google intégreront deux autres options à leurs lentilles de contact intelligentes. Des technologies de vision nocturne et thermique à leurs lentilles de contact intelligentes, avec de l’intelligence artificielle.
Que diriez-vous de pouvoir vous immiscer physiquement dans un jeu vidéo, à tel point que vous aurez l’impression d’y être ? Nextmind, start-up française, se rapproche de cette innovation technologique, vue dans l’épisode 2 de la saison 3. Épisode mettant en scène un homme qui est payé à tester un jeu vidéo en réalité virtuelle améliorée. Elle propose un appareil portable capable de détecter les activités cérébrales et donc de contrôler par la pensée, un ordinateur, un casque VR/AR ou n’importe quel autre dispositif.
Direction la Chine avec son système de crédit social qui se rapproche de l’épisode 1 de la saison 3 où l’on peut y voir une femme obsédée par sa notoriété sur les médias sociaux. L’épisode donne une image ultra futuriste de l’Instagram de demain. Depuis mars 2018, en Chine, le « crédit social », basé sur la collecte d’informations sur les réseaux sociaux par le biais des caméras de surveillances intelligences disposées un peu partout dans le pays, fait beaucoup parler de lui. Pour donner un exemple concret, un citoyen « mal noté » aura un accès aux transports restreint. Inversement, les citoyens « bien notés » se verront récompensés par un ensemble d’avantages.
Comme nous l’avons vu la réalité dépasse souvent la fiction (ici Black Mirror). Dans un monde, où l’intelligence artificielle est partout (grâce notamment au machine learning et au deep learning), il est difficile de prévoir ce que sera notre monde dans le futur. Même dans un futur proche, comme dans un an ou deux.