Google Maps est passé, en quelques années, d’un simple service de cartographie à une vraie solution de navigation gratuite. Une solution alternative aux GPS classiques qui est tout le temps à jours et suit le trafic en temps réel.
Depuis 2007, Google Street View permet de visualiser un panorama à 360° un lieu ou une rue. Cependant Google vient encore de franchir un cap, en intégrant la réalité augmentée dans son application Maps : Google Maps AR. Il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité visant à faciliter la navigation avec une intégration de la réalité augmenté. Accessible à l’aide d’un simple bouton.
Ce nouveau système de Google Maps AR (réalité augmentée) à un nom : le Visual Positioning System, ou VPS. Cette interface permet à un piéton de suivre son trajet comme dans un jeu vidéo. Cependant, il n’est recommandé que pour des trajets courts (afin bien entendu d’éviter les accidents).
Comme en mode navigation classique, l’application se sert du GPS pour géolocaliser l’utilisateur tandis que la caméra du smartphone et les données Street View vont permettre de définir l’emplacement exact.
L’interface, comme le montre l’image se divise en deux parties. Une première représente le plan de navigation GPS classique et le second affiche l’environnement réel filmé à travers la caméra du téléphone.
En fonction des déambulations de l’utilisateur, l’application ajoute des indicateurs virtuels pour fournir des informations sur le suivi du parcours. Des flèches indiquent alors la bonne direction, les noms des rues s’affichent au fil du chemin, les noms des magasins, les noms des lieux… et un compteur égraine le temps de trajet restant.
Actuellement en version bêta, notamment pour les guides touristiques, l’application devrait être accessible mi-2019 pour le grand public.
L’accueil de ceux qui ont le privilège de tester la fonctionnalité est assez positive. « C’est comme si Google Maps avait dessiné des panneaux pour m’orienter dans la ville mais que personne d’autre ne pouvait les voir ». Cette fonctionnalité comporte quand même quelques défauts comme le fait de devoir garder son téléphone pointé devant soi en permanence.
A ce problème de sécurité s’ajoute la consommation de batterie et de données mobile pour une telle interface gourmande.